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blame game (forrest)

Zephyros Blake
Zephyros Blake


diary : blame game (forrest)  Zephest2

and then one random night when everything changes ✦

✦ you won't reply and we'll go back to strangers

blame game (forrest)  5c4c930195ceb2bf4144c08fc33fe813faf6fbbe

pseudo : west
credits : self (ava) rizwans (crackship) / SIAL, strangehell, of mice and men
fae house : Lune
disposition : lévitation, disposition faible plutôt quee chaotique
love life : en couple sans grand enthousiasme, attend de se faire larguer
warnings : ras; à discuter
1er sujet posté !
1 mois de love !
Bright
Entre deux mondes...
Badge Fall 2023
Fait vivre un pré-lien

   


just someone to blame
Le monde est en train de se désagréger sous ses pieds; il lui semble qu’à chaque tournant, chaque coin de rue, chaque boutique se cache une mauvaise surprise. L’un des cinq autres de la bande, comme tapi en embuscade en attendant qu’il passe, sans qu’il sache comment c’est possible. Il a passé cinq ans à les éviter de main de maître, à se prétendre occupé, à fuir les interactions le plus possible jusqu’à ce qu’ils finissent par le laisser tranquille. Qu’ils se lassent ou se fâchent, qu’importe, tant qu’ils lui fichent la paix et que les mauvais souvenirs s’estompent avec eux. Et ça lui a bien réussi - ou plutôt ça lui avait bien réussi, jusqu’à ce que… il sait pas. Est-ce que c’est Clare qui lui porte la poisse, soudainement ? Le karma qui prend la forme de sa copine pour se foutre de sa gueule ? Chaque fois qu’il tente de faire un truc pour elle, y’a un fantôme du passé qui réapparaît, qui s’immisce dans sa vie de nouveau avec toute l’angoisse qu’il s’est efforcé d’enterrer.

Il a besoin d’air.
Besoin d’être seul; de retrouver le calme.
Et que personne ne le retrouve, lui.

Juste une poignée de minutes, d’heures passées avec le silence de ses propres pensées. Un moment pour les remettre en ordre, pour se terrer de nouveau dans la case bien propre qu’il s’est construite: demi-fae exemplaire, humain à part entière lorsqu’il le faut. Marcher droit, faire comme si rien n’était arrivé; comme s’il avait juste grandi, comme s’il était juste passé à autre chose. Croire les mensonges qu’il a raconté à ses parents, les mensonges dont ils ont convenu tous les six pour cacher leurs erreurs.

Il ne sait pas vraiment où aller. Tout Dupree semble hanté de ces visages qu’il s’est efforcé d’ignorer pendant cinq ans. Le café, la forêt, la librairie, le fleuriste. Le fleuriste et la forêt. Pas moyen de se perdre au milieu de nulle part sans tomber sur quelqu’un. Il pourrait retourner se visser sur une des chaises de la bibliothèque, mais il ne veut pas qu’on le voie. Il pourrait rentrer chez lui, mais la petitesse de son appartement lui semble étouffante. Zeph voudrait juste courir jusqu’au bout du monde jusqu’à y tomber; jusqu’à s’envoler peut-être, voguer dans l’éther jusqu’à la fin des temps.

Autant dire que ça ne va pas très fort. Les fondations s’écroulent sans qu’il sache comment les rattraper, alors il fuit. Comme d’habitude, le mécanisme bien ancré au fond de son être, un pied devant l’autre à la sortie des cours, plus loin que l’appart, plus loin que la bibliothèque, la sac à demi sur les épaules. La marche rapide devient un jogging, puis une course, la peur au ventre jusqu’à disparaître entre les arbres.
Et puis évidemment, lorsqu’il s’arrête, à bout de souffle, et qu’il réalise où ses pas l’ont mené, c’est un coup de poing de plus, le coeur qui se brise et les poumons qui s’arrêtent. Devant lui il y a les vestiges d’une structure de bois inachevée, quatre côtés et des branchages noués avec de la corde. Il y a des années qu’il n’a pas mis les pieds ici; le sentier est à peine visible et la nature a commencé à reprendre ses droits; il y a même quelques petites fleurs qui meurent lentement en attendant l’hiver.

Des larmes brûlantes lui montent aux yeux et il lève le regard vers le ciel, cligne obstinément des paupières comme si ça pouvait les effacer, les empêcher de creuser ses joues. S’il voulait oublier, c’est raté.  
@forrest hayward ∙ code par alcara, icons par ethereal

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( wander past the known )
navigate by sun, and star, and heart ✦ fear and doubt like chains capture us in atrophy. when the daylight breaks take a deep breath and go


Forrest Hayward
Forrest Hayward


diary :
blame game (forrest)  Zephest2

pseudo : nerujda
credits : alex fitzalan, vestae-vocivus.
fae house : crépuscule.
disposition : endormie (-création d'illusions sensorielles)
love life : pourquoi faire.
rp : ~ 500/1000 mots.
1er sujet posté !
Fée
Love, trust and pixie dust !
Fait vivre un pré-lien
Du Crépuscule
1 mois de love !

   
Forrest traine sa carcasse dans toute la ville en se demandant ce qu’il fout encore là. Il a l’impression de tourner en rond, avec ces mêmes journées qui se répètent, qui ne ressemblent à rien de ce qu’il imaginait plus jeune. Les mêmes cocktails à préparer, les mêmes clients à saluer, le même chemin à traverser, le même appartement à rejoindre, le même coloc à emmerder, et la même porte à claquer. La même rengaine à faire et refaire, avec la lassitude et la fatigue des regrets qui dévorent l’esprit. Il aime son boulot, c’est tranquille, et plutôt drôle, mais aujourd’hui, il y a ce gout amer qui ne veut plus quitter sa langue. C’est comme si plus rien n’avait de sens depuis la toute dernière fois qu’il avait utilisé sa disposition. Une éternité s’est écoulée depuis, mais c’est comme si tout s’était passé hier. Et parfois, il a l’impression de la sentir, tout au fond de lui, cette petite flamme coincée dans la gorge d’un monstre déformé par les souvenirs, qui cherche à émerger et à s’éveiller. C’est à peine perceptible, mais ça l’est suffisamment pour créer un manque et une gêne qu’il porte au quotidien. Il ne pensait pas que ça lui manquerait autant, alors comment fait-il pour continuer à vivre sans ?
Le blues de la fin de semaine le gifle en pleine figure. Pourquoi est-il encore dans cette ville ? Y’a-t-il vraiment autre chose à faire ici que d’errer comme une âme en peine ? Forrest se pose la question quand il traverse cette énième route qui le ramène chez lui. Emerson sera peut-être déjà rentré et il n’a pas envie de le croiser, et encore moins de lui faire la conversation, ou de lui prendre la tête. Il a besoin d’être seul, de souffler, de tout oublier. Il décide alors de s’arrêter à la supérette du coin, de prendre une belle bouteille au prix exorbitant pour noyer ses vieux rêves et ses ambitions à coup de grandes gorgées, et de s’éloigner de toute civilisation. Aller où le vent le mène, se perdre sur le chemin, jusqu’à tomber sur les traces d’une autre époque, comme s’il ne se torturait pas suffisamment déjà l’esprit avec ses idées noires.
Néanmoins ravi par l’endroit choisi, vraisemblablement abandonné depuis des années, Forrest s’enfonce plus loin, et réalise que c’est déjà occupé. Merde. Et c’est encore pire quand il reconnait sans grande difficulté Monsieur-j’abandonne-tout-le-monde. Il regrette soudainement de ne pas être rentré directement pour croiser Emerson – qui aurait été un choix bien plus judicieux et plus facile à vivre. N’importe qui aurait été un choix plus accommodant. Même le client le plus antipathique du seahorse aurait été une délicieuse compagnie à place d'un tel guet-apens.
Forrest ne le rejoint pas immédiatement, il l’observe quelques instants en se demandant ce qui a bien pu le pousser à revenir ici. Est-ce une habitude qu’on a oublié de lui mentionner, ou est-ce une simple coïncidence ? @Zephyros Blake n’a pas l’air dans son assiette, et probablement qu'il a eu un soudain besoin de s'isoler (comme lui) alors il hésite à repartir et trouver un autre endroit pour le laisser tranquille, puis décide finalement qu’il n’en a plus rien à foutre. Son ancien copain n’a pas eu le moindre état d’âme quand il avait pourtant besoin de lui, alors il n’en aura pas non plus. « Pourquoi t’es là ? » Lance-t-il d’une voix forte et sévère. Depuis que Zeph l’a lâchement abandonné, Forrest considère que celui-ci n’a plus le droit de repasser dans le coin. Ce lieu est chargé d’histoire, sacré par leur ancienne amitié, et ne mérite pas d’être salie à cause d’un sale gosse qui a décidé de tout gâcher. « T’as rien à faire ici. Retourne pleurer chez ta maison, les gens de la lune. » Il aurait espéré faire face à autre chose qu'à un déserteur mais puisque c’est tout ce qu’il sait faire de mieux, Forrest l’invite cordialement à disparaitre de nouveau de sa vie.
Zephyros Blake
Zephyros Blake


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just someone to blame
Les feuilles bruissent derrière lui, les branches craquent sous des pas lourds et il murmure un juron en s’essuyant les yeux; il avait envie d’être seul pour s'apitoyer sur son sort, et pas de devoir s’expliquer à un marcheur qui a décidé de s’écarter du chemin. Mais il sait faire, il sait camoufler les sentiments qui l’assaillent et puis, c’est facile de blâmer un coup de branche dans la tronche pour justifier les larmes brûlantes qui perlent sur ses cils. Mais c’est pas une excuse qui parvient à ses oreilles, ou même un bonjour, ou bien un au secours je me suis perdu, vous sauriez pas comment rentrer à Dupree ? Ce serait trop facile.
Non, ce qui atteint les délicates oreilles de Zephyros, c’est le ton cassant de Forrest qui s’approprie les lieux, qui le chasse de cet endroit qui leur appartenait à tous les deux, il y a beaucoup trop longtemps. Il n’y a pas mis les pieds depuis des années et, vu l’état des lieux, se doute qu’il n’est pas le seul. Ça l’agace d’entendre son ancien ami prétendre posséder ce petit bout de forêt invisible au monde, marqué seulement par de maigres signes qui ont résisté aux intempéries. La nostalgie marquée d’amertume - ils s’y retrouvent enfin alors que les fondations de leur amitié se sont effondrées comme celles de leur refuge. L’ironie ne lui échappe pas, mais ne suffit qu’à exacerber son amertume. « Oh, parce que c’est ton petit bout de forêt maintenant ? T’as pissé dans les quatre coins ? »

Il pourrait prétendre que ça ne l’atteint pas, rouler des yeux et céder le terrain au lieu de se taper un caca nerveux par Forrest (il n’y est pas étranger), mais quelque chose le pousse à rester. Probablement la même chose qui pousse l’intrus à lui pourrir sa journée, alors qu’il était là en dernier. S’il veut une confrontation, il n’a qu’à demander: Zeph qui n’est pourtant pas friand de disputes se sent sur le point d’exploser. De tristesse, de rage, de gêne, il n’en sait rien; mais la pression monte et si elle ne peut être évacuée par les larmes, peut-être que de crier sur Forrest fera l’affaire ? « Juste une idée. Et si t’allais te faire foutre ? » Il fait comme si de rien n’était, comme s’il avait pas la gorge si serrée que sa voix est sur le point de craquer. « T’as même pas besoin d’aller loin, tant que j'puisse pas t'entendre. »

« Faire le con en public c'est plus assez pour toi ? » Il désigne d'un geste la bouteille que Forrest tient à la main. « Ce serait pas la première fois que tu te retrouves bourré tout seul au milieu de nulle part, remarque. » Le coeur traversé par une inquiétude sourde qu’il feint de ne pas ressentir. Il a jamais été du genre à savoir s’arrêter, Forrest, et qu’est-ce qui va se passer s’il se retrouve perdu toute la nuit, alors que les températures s’approchent doucement du zéro ? « J’appelle ta maman tout de suite, qu'elle vienne te chercher ? Ou j’attends que t’aie vidé la bouteille d’abord ? » La raillerie s’approche dangereusement de la vérité. C’est peut-être pour ça qu’il évite les conflits, d’habitude. Qu’il préfère ghoster plutôt que d’affronter, parce qu’il sait pas blesser ceux qui comptent pour lui. Et visiblement, malgré tout ce qui les sépare, il ne peut pas vouloir du mal à Forrest. Pas vraiment.
 
@forrest hayward ∙ code par alcara, icons par ethereal

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