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You're my mario sunshine (Stella)

Neil Ekholm
Neil Ekholm


diary :
pseudo : Bones (Il/they)
credits : Garrett Hedlund (avatar ; perso ) (gif ; dameronscopilot)
love life : 404 file not found ; Incapable d'entretenir une relation amoureuse, le voici donc célibataire ; et puis dire "salut je suis papa" n'aidera sans doute pas à arranger ce statut.
warnings : personnage sobre (mais mention d'addictions à l'alcool et drogue), ...
rp : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
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Et ça fait bam, boum, parfois même des bims !

Quelques beignes qui se perdent, dans l'arrière de l'usine ; ou dehors, Neil ne sait plus bien ! C'est qu'il ce sourire con au visage, l'expression béate des idiots qui se découvrent capable de l'amusement sans se déchirer la fameuse race - et le petit cul qu'il est se dandine sous les basses endiablées et cette musique qui pourtant se dit new age et qui de ce fait semble lui dire que lui est trop old pour se donner cette allure-là ; celle du vieux qui se veut jeune encore. Aie aie aie, les hanches souffrent ! (Et quiconque qui pourrait le regarder aussi...) Mais Neil a ce besoin pressant qui, il a beau s'agiter sur ses pieds, ne cesse de lui rappeler qu'il n'a plus la vessie de ses vingt ans - ni même le reste.

Sans le savoir, c'est que c'est sans doute la présence de quelques faes aux alentours qui rend la fête si chouette, même sans alcool, même sans le reste non plus. C'est que c'est comme un test pour Neil ; et sans doute est-il en train de le réussir, n'est-ce pas ? Mais s'il venait à tremper ses lèvres juste dans un verre, juste de quoi les humecter ? Raaah, chasser cette pensée ! Faut pas, faut pas, y'a Mia et ses grands yeux ; et puis Skylar et ses beaux yeux ; oui, ne s'en tenir qu'à ça ! Mais toujours est-il que même à boire de la bière sans alcool, ça remplit le gosier et pas que.

Mais y'a trop de gens, aux chiottes de chantier amenés à la va vite et qui seront sans doute démolis par la police ; zut.

Alors Neil se dit, intelligent, qu'il va aller dans les alentours, pour échapper à l'attente interminable alors que la vessie crie déjà à l'agonie ! Ainsi il file, tel le vent - pas vraiment le mistral gagnant - et se retrouve bien assez vite loin du son, à juste trouver un coin avant qu'une ombre ne le fasse sursauter quand il fait son affaire ; une femme qui se distingue des fourrés et... Peut-être qu'elle avait eu la même idée ? Qu'importe ! "Si t'es de la police, je peux pas lever les mains tout de suite... !" Tout à se tortiller sur place pour être sûr de ne rien laisser voir du petit oiseau ; comme si elle allait poser le regard dessus de toute.

Ah, ces hommes cis...

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Stella Kahnwald
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credits : Teresa Palmer| zuzcreation (avatar), awona (sign code), wifeymakesgifs (gifs/sign), dreamlonelywolf (gif profil), taylor swift (lyrics/sig)
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@Neil Ekholm
Stella ne portait pas la robe la plus adéquate pour se balader dans les rues du Dupree, surtout du côté de Flint Orchard, mais elle s’en fichait et malheur à celui qui aurait osé l’aborder alors qu’elle marchait d’un pas décidé, les doigts serrés sur le tissu de la jupe qu’elle soulevait juste assez pour ne pas s’y prendre les pieds. Elle avait laissé le gilet assorti au bal, tout comme son malheureux cavalier – elle culpabilisait légèrement de faire subir à Auster ses revirements d’humeur mais pas assez pour subir plus longtemps l’ambiance guindée de ses congénères. Isn’t he used to it, by now, anyway ? conclut-elle d’un sourire aigre, pour se débarrasser définitivement de cette émotion malvenue. 
Cela faisait sept mois qu’elle occupait l’une des chambres de la maison de son compagnon de Cluster et il ne l’avait pas encore fichue dehors. Elle doutait qu’il le fasse parce qu’elle n’avait pas supporté la foule, les inconnus, ce monde dont elle s’était toujours sentie plus ou moins exclue et qu’importe si elle n’était pas innocente dans l’affaire ? Stella avait beau avoir trente-sept ans, elle portait toujours en elle cette gamine qui refusait de plier, de se conformer. Et puis d’ailleurs, qu’avait-elle espéré en se rendant à Auburn Crown, franchement ? Y trouver sa place, y croiser quelqu’un de son passé ? L’espoir de découvrir un sens à sa vie, à sa présence ici ? 
Well, this was an epic fail and a huge mistake, wasn’t it ?
Elle maugréait, grondait, jurait. Elle n’aurait pas dû se promener dans cette tenue, à cette heure, avec pour seule compagnie l’ombre de sa rage. Elle aurait dû rejoindre Mayfield Heights, la sécurité de la maison d’Auster, se réfugier dans sa chambre et s’écrouler sur le lit, un oreiller pressé contre sa bouche pour étouffer le cri qui gonflait dans son cœur creux. Au lieu de quoi elle se retrouva à portée des basses et des faisceaux lumineux qui s’échappaient de la vieille Queen Steel Factory. Le son étouffé et les couleurs infiltrèrent le torrent de ses pensées et freinèrent sa course. Elle s’arrêta et scruta la haute bâtisse aux vitres brisées. À ce tableau obscur d’abandon se superposa le souvenir pas si lointain de son activité, des travailleurs qui en sortaient après une longue journée. L’usine avait embauché les garçons qui revenaient d’Europe et du Pacifique, après la guerre. C’était dans des moments comme celui-ci que Stella sentait le plus le poids de son voyage temporel, encore plus pesant que la nécessité de s’adapter aux nouvelles technologies et à tous les nouveaux faits historiques qui s’étaient succédé entre le jour de sa disparition et celui de son retour. Tous ces artistes mondialement connus dont elle n’avait jamais entendu parler, tous ces films qu’elle consommait à outrance, comme si rattraper son retard allait lui permettre de se sentir moins déphasée. Qu’avait-elle de mieux à faire, après tout, quand son fils l’avait regardée comme si elle était démente, complètement inconscient de son héritage faerique ? Que pouvait-elle faire d’autre quand elle était incapable de se figurer le moindre avenir, ici ou ailleurs ?  
Aller à la rencontre du monde. Se heurter au décalage entre sa réalité et celle des autres. Et ça commençait par se laisser appeler par les vibrations du sol et de l’air, par dévier de sa trajectoire pour s’enfoncer dans les fourrés pour approcher du bâtiment qui battait comme un cœur de briques et de verre, insensible à la fraicheur de la nuit. 
Un mouvement sur sa droite attira son regard électrique et elle devina une silhouette dans l’ombre, avant qu’une voix s’élève :
— Si t’es de la police, je peux pas lever les mains tout de suite…!
Un homme. Il se soulageait et s’agitait, se détournant pudiquement, comme si elle était venue l’espionner. 
En d’autres circonstances, à une autre époque, Stella aurait pu couler un regard vers son engin, un sourire en coin, une lueur provocatrice dans les yeux, mais la Stella de ce soir était parfaitement imperméable à l’anatomie masculine et elle demanda, sans la moindre trace d’émotion dans la voix :
— Qu’est-ce qu’il se passe là-bas ? Une soirée clandestine ?
Cela semblait sans doute évident mais de là où elle venait, les rassemblements interdits ne faisaient pas trembler le sol. Mais peut-être était-ce exactement ce qu’elle recherchait : de quoi s’anesthésier les sens, s’abrutir de vibrations jusqu’à ce que la vie en dehors de ces murs ne soit plus qu’une illusion, un rêve étrange.
Se noyer dans la masse.
Jusqu’à ne plus exister.

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Bon, pas de mains en l'air réclamées ; alors il continue son affaire, écoute la question qui s'en vient. "Ouais, et pas qu'un peu !" Enthousiasme feint ou non, Neil y met de la forme, donne de cette voix qui presque est encore à chanter selon le rythme des chansons précédentes... Et en même temps, on ne lui souhaite pas, parce que ça serait complètement décharné, erratique, étrange. Mais Neil est plus occupé à chasser la fameuse dernière goutte avant de remonter la braguette. "Apparemment, c'est une contre soirée. Quelque chose du genre !" Il n'a aucune idée de laquelle ; s'imagine un truc de bourges en ville et dans le fond, n'est peut-être pas si loin de la vérité ; ne soupçonne pourtant même pas un centième de celle-ci.

Les pognes sont essuyées sur le jean, à défaut d'avoir un robinet sous lesquelles le passer ; pourrait peut-être vérifier si les feuilles aux alentours sont humides, d'avec la nuit... Mais Neil n'est pas le genre à penser à ce genre de choses, citadin parmi à la campagne et qui a toujours connu le PQ et les lingettes. "Y'a de la musique, de l'ambiance, du monde..." Il omet les autres détails, du genre l'alcool et sans doute les quelques drogues qui doivent être là, qu'il s'efforce à ne pas voir ; doit rester sobre, doit rester au soft ; ah, quel monde... Être papa ne lui réussi définitivement pas, n'est-ce pas ? (Bien sûr que si.) "Et pas encore de flics à l'horizon !" Le genre de contre soirée réussie, en somme. "Tu devrais venir." Il n'a aucune idée de qui est cette femme.

Ni ce qu'elle fout là, d'ailleurs, si elle ne savait même pas.

Mais, hey ! Plus on est à la fête, mieux elle se porte, non ?! Neil sourit, tel l'idiot qu'il est ; mais d'avec cette malice dans le regard, ce bout d'envie de continuer à conquérir le monde quand bien même il échoue à chaque fois ; il est de ces imbéciles qui ne s'essoufflent jamais, même quand les autres s'effondrent, à se réinventer à chaque fois ; de ces gens qui font finalement rire, même quand plus rien n'y prête.

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Stella Kahnwald
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La réponse ne tarda pas et Stella reporta son attention sur les rayons lumineux dont les couleurs muaient, passant du bleu au vert, du mauve au rouge, du jaune à l’orange. Cela avait un côté hypnotisant, surnaturel, invitant. Un danger latent, une interdiction qui ne demandait qu’à être bravée – il n’en fallait pas davantage pour convaincre Stella. 
— Apparemment c’est une contre soirée. Quelque chose du genre !
Elle avait déjà pratiquement oublié l’inconnu quand sa voix la sortit de sa contemplation. Son regard abandonna le bâtiment pour étudier l’homme. Elle n’avait pas besoin de demander quelle autre soirée devait être éclipsée par celle-ci, elle en venait, mais l’individu ne semblait pas très au fait de la situation et elle en conclut qu’il était humain. 
— Je vois.
Sa réponse se borna à ces deux mots laconiques. Elle continua à dévisager son interlocuteur. De la musique, de l’ambiance, du monde. Sensationnel, songea-t-elle, la pensée dégoulinant d’ironie. Tout ce dont elle avait besoin – ou tout ce qu’elle aurait dû éviter, sans doute. Stella Kahnwald avait toujours choisi la voie à sens unique, à contre courant et quelle meilleure oppotunité, ce soir, que de déserter le bal pour rejoindre la contre soirée de quelques Faes récalcitrantes. Elle y serait sûrement davantage dans son élément.
— Et pas encore de flics à l’horizon !
Un sourire étira les lèvres de Stella, aigre, narquois, un peu méprisant. Il y avait de fortes chances pour qu’une disposition crépusculaire soit à l’origine de leur absence – un ordre discret, une oblitération de la mémoire, une torsion de la réalité –, à moins qu’un charme semblable à celui qui protégeait Auburn Crown des regards curieux efface les sons et les lumières en dehors d’un certain périmètre. Qu’importe, du moment que la fête battait son plein et que les autorités ne viennent pas fouiner dans le coin. 
— Tu devrais venir.
Stella le détailla de la tête aux pieds, comme si elle jaugeait son potentiel ou s’assurait qu’il n’allait pas jurer à côté d’elle, mais elle devait convenir qu’il était séduisant, malgré le sourire niais qu’il affichait. Il semblait parfaitement insensible à son humeur ombrageuse et peut-être était-ce ce dont elle avait besoin : quelqu’un qui ne lui prenne pas la tête, qui ne lui reproche pas sa froideur ou ne lui donne pas l’impression d’être un foutu débris temporel.
— D’accord. Allons-y, déclara-t-elle sur un ton déterminé, sans se soucier du fait qu’à aucun moment il n’avait suggéré qu’ils passent la soirée ensemble.
Il l’avait seulement encouragée à rejoindre les faes rebelles et les humains ignorants qui se frôlaient dans la quasi-obscurité, ombres mouvantes, silhouettes anonymes, mais pas de chance pour lui, il avait croisé la route de Stella Kahnwald, maudite et implacable, qui avait l’habitude de considérer les hommes comme des jouets à sa disposition, expendable et interchangeables.
Untrustworthy.
Elle n’attendit pas sa réponse, prit une inspiration et se dirigea vers la source des vibrations, qui semblaient se répercuter contre ses côtes, se propager dans son corps, comme un écho dans une caverne. Sa robe s’accrocha aux buissons tandis qu’elle se frayait un chemin jusqu’à une porte rouillée et branlante, qu’elle franchit avec assurance avant de s’arrêter subitement, assommée par le volume de la musique, par la chaleur des corps réunis, par le manque de visibilité. Instinctivement, elle chercha l’inconnu du regard et s’approcha suffisamment pour se faire entendre, les lèvres à quelques centimètres de son oreille, alors qu’elle avait tiré sur son bras pour le faire ployer à sa hauteur :
— Où se trouve le bar ?
Il devait forcément y en avoir un. Il fallait bien abreuver ces dissidents et elle avait vraiment besoin d’un verre pour supporter cette ambiance étouffante.

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On pourrait presque entendre un son de trompettes ; de celles qui célèbrent les victoires. C'est qu'elle vient et qu'il en faut rarement plus à Neil pour se dire que c'est chouette ; parce qu'il était venu là seul - dans sa tête Skylar irait pour le tuer si elle savait - et que ça lui va bien une compagnie, qu'importe l'humeur ou les ombres qui passent dans ses yeux ; après tout, lui aussi a quelques démons à chasser (oust oust !) et il ne s'en fait pas, plus depuis longtemps en vérité, et l'entraîne alors vers la fête... Ou est-ce l'inverse, mais quelle forme d'importance parce qu'ils avaient le même but, que lui aussi avait envie d'y retourner, de se perdre à nouveau dans la musique, la foule, l'effervescence générale qui lui faisait oublier que la vie était pas aussi chouette qu'une fête sauvage.

Alors il retrouve les lieux et se sent traîné par la gravité, quand l'inconnue lui tire le bras ; et il écoute, avant de lui faire signe pour qu'elle le suive. Et parce qu'il suppute qu'elle va garder une main sur lui pour braver la foule, il ne regarde pas en arrière, se contente d'atterrir près de l'espèce de comptoir improvisé, pour séparer la foule des coffres de voitures ouverts, où règnent le paradis des glaçons fondus à présent, où baignent tout l'alcool du monde - et les immondes bières sans alcool dedans. Alors, face au spectacle, Neil se penche à son tour pour parler. "Tu veux quoi ??" Et parce que faire attention à sa thune n'a jamais été dans les priorités de Neil, il est déjà à sorti les billets qu'il a sur lui, pour payer la consommation de... De... Oh, qu'importe ! Un détail une nouvelle fois ! Ca sera la blonde pour lui (ce qui est peu commode quand il est le blond aussi sans doute) et puis basta !

Et fort de la commande, il prendra à nouveau une bière - immonde on rappelle - et ce que la dame désire, pour venir bien trop vite trinquer avec elle, les doigts pleins de l'humidité qui se trouve sur les bouteilles. "Santéééééé !" Pas besoin de s'approcher pour se faire entendre cette fois, parce que ça vient du coeur, des tripes, que ça se laisse entendre comme un rire trop fort ; on le devine sur ses lèvres, à son air, à cette gorgée qui suit après qu'il ait levé son "verre" et au goulot épousé avec bonheur. Sans se le dire, le contraste doit être saisissant... Mais c'est sans doute trop souvent le cas d'avec Neil, parce qu'il refuse encore de quitter l'enfance dans laquelle il se berce et que tout le monde autour de lui s'essaye à grandir.

Heureusement qu'il y a encore des gens comme lui pour faire la fête !

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Pendant quelques secondes, Stella eut dix-sept ans à nouveau. Elle se retrouva au milieu de silhouettes floues, harponna le premier venu pour s’enquérir de la localisation de son seul centre d’intérêt — le bar ce soir, Anton Rose, vingt ans plutôt. Lui aussi l’avait nonchalamment invitée d’un you should come détaché, l’air de rien, même si son regard disait le contraire. There’s a party at my place, just a few people, you should come. Just a few people, selon le gosse de riche, ce pouvait tout aussi bien être l’ensemble des lycéens de son école huppée et ceux d’Evergreen High combinés, mais Stella n’avait répondu qu’à l’étincelle de son regard, dont leur fils hériterait. Elle avait haussé les épaules, décoché un Maybe, if I’ve nothing better to do tout aussi limpide — elle viendrait, bien sûr qu’elle viendrait. Stella Kahnwald se fichait de la soirée, elle avait juste décidé qu’elle attraperait Anton Rose dans ses filets, qu’importe qu’il soit considéré comme un fruit pourri parce que du sang humain lui coulait dans les veines — ou justement pour cette raison. Quelle meilleure façon de faire bouillir sa grand-mère que de jeter son dévolu sur l’incarnation de la faute faerique ? Qu’il ait un sourire à damner et de l’argent plein les fouilles n’étaient que des bonus, évidemment.
Tu devrais venir. Aurait-elle dû fuir la proposition, sachant où cela l’avait menée précédemment, au lieu de foncer tête baissée ? Mais il n’émanait pas de l’inconnu le même danger, le même défi que ce que son ex-mari Bright diffusait et puis, elle était trop furieuse pour résister au besoin de se vautrer dans l’ambiance étouffante de la soirée interdite.
Son compagnon inopiné l’invita à le suivre et elle lui emboita le pas, ignorant les mouvements voisins, poussant du coude ceux qui cherchaient à s’immiscer entre elle et son humain, marchant sur un pied ou l’autre. Elle repoussa la sensation d’étouffer qui lui tenaillait le coeur, conséquence directe de sa solitude des treize dernières années, mais fut soulagée lorsqu’ils parvinrent à proximité de ce qui ressemblait à un comptoir improvisé, avec son flot de boissons prohibées.
— Tu veux quoi ? lui demanda l’inconnu.
Elle haussa les épaules, tenta de deviner ce qui était écrit sur les étiquettes. Elle avait eu son comptant de Champagne chez les Faes guindées, elle voulait quelque chose de fort, anesthésiant, du genre à provoquer un trou noir où s’enfoncer sans regarder en arrière.
— Ça ! décréta-t-elle en désignant un liquide transparent qui ressemblait à de l’eau et qui devait sans doute être de la vodka.
Le verre de la bouteille de bière se heurta à son gobelet en plastique dans lequel un serveur avait servi sa boisson (en bien trop petite quantité à son goût) et Stella en avala le contenu d’une traite. La brûlure de l’alcool lui coula le long de l’oesophage et lui réchauffa l’estomac, provoquant par la même occasion une sorte d’étourdissement passager. Cela ne dura qu’une ou deux secondes mais cela ressemblait tant la sensation éprouvée lors de ses deux derniers voyages temporels que Stella crut un instant avoir à nouveau basculé. Elle guetta un changement auteur d’eux mais tout parut rester identique. Elle reporta son attention sur son voisin et lui tendit son verre :
— J’ai besoin d’un autre verre.
Elle parla sur un ton égal mais sans doute comprendrait-il le geste, le verre agité, désespérément vide. Quant à savoir s’il allait encore accepter de payer, Stella s’en fichait. Si ce n’était pas lui, ce serait un autre. Elle n’avait jamais payé ses consommations lorsqu’elle était en compagnie d’hommes.
— S’il te plait, ajouta-t-elle toutefois, le regard curieusement sérieux et trouble à la fois, comme si elle n’était qu’à moitié présente.
Ici, avec lui. Vingt ans plus tôt — trente-huit années, en réalité — avec Anton Rose, lorsqu’ils paradaient au milieu d’une foule de figurants, protagonistes de leur propre drame.
On ne reprenait pas les mêmes personnages, ni la même danse, mais Stella Kahnwald restait Stella Kahnwald, exigeant plus qu’elle ne donnait, s’attendant à ce que tous les hommes plient le genou devant sa volonté, pantins dépourvus de la leur.
Men were just men.
Celui-là avait sûrement ses travers, des femmes qu’il avait trahies, manipulées, désertées.
All the same.
Il avait beau avoir un sourire qui semblait sincère et un regard singulièrement doux, comme inconscient de ses atouts physiques, Stella ne lui faisait pas confiance.
Pour autant, elle n’entendait pas le planter là et disparaitre dans la foule. Elle n’avait pas envie d’être seule, alors quitte à s’accrocher à quelqu’un, autant que ce soit lui.
— Tu veux danser ?
Boire et danser.
N’était-ce pas les raisons de leur présence ici ce soir ?

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Il a pas assez de sensibilité pour remarquer qu'elle n'est pas vraiment là ; qu'une partie d'elle se trouve ailleurs, dans un temps qui n'appartient plus à personne, tout juste aux souvenirs. Lui aussi, en soi, vit dans ce passé qui lui donne l'impression d'exister, parce que Neil ne sait pas bien ce qu'il est en dehors d'un raté dans ce pan de présent ; préfère alors le nier, par peur que le réponse ne soit pas celle qu'il peut espérer. Alors il lève le verre, le coude, encaisse et quand l'autre est vide, il acquiesce avec cette simplicité presque sordide parce qu'il s'agit d'alcool, parce qu'il sait ce qu'il en est de réclamer à corps perdu de continuer à s'imbiber le foi et la cervelle ; pour autant il retourne le faire remplir et revient le lui présenter d'avec le même air stupide.

Peut-être est-ce parce qu'il sait ce que c'est.

Elle veut danser, pas parler ; alors il continue de sourire, laisse le temps faire bien ce qu'il veut et vient à lui prendre la main pour l'entraîner vers la foule. "Let's go !" Enthousiasme même pas feint, jamais ; Neil est doué pour oublier les plaies, pour parvenir à se dire que tout va bien même avec des tessons dans le coeur ; la bouteille n'a que l'amer de la bière sans donner de quoi l'oublier ; alors il le fera à sa place.

La fête ne fait que commencer ; et parce qu'il n'en sera jamais vraiment libéré, ses démons se rajoutent.

Il lâche Stella une fois que l'air s'est rarifié, que la chaleur a augmenté de quelques crans encore, qu'on en oubliera la nuit dehors si fraîche, que finalement ils semblent être arrivés en Enfer ; arrogance des idiots qui jouent d'avec le feu ; Neil lève juste la main en l'air, la balance en fonction du rythme et danse comme si la honte n'avait jamais existé, comme s'il savait vraiment le faire ; c'est qu'il a toujours dit qu'on sait danser à partir du moment où on a l'audace d'y croire.

Alors son corps ne ressemble qu'à une tige qu'on secoue trop vivement, que sa main rate une rythmique sur deux, qu'il est en train de s'écorcher la voix en criant d'avec la foule quand le refrain vient ; alors il n'est qu'un être humain parmi tant d'autres ; alors il se rattache à ce passé qui ne le quitte que quand il tient sa fille entre ses bras.

Parce que le soleil, c'est précieux ; mais il est couché.
Et dès lors, Neil est dans le noir.

Alors il se penche vers son oreille ; comme s'il y avait quelque chose d'important à dire. "J'espère qu'ils vont mettre du Doja Cat !" Et se marre ensuite, ce qui fait qu'on ne sait pas s'il est sérieux ou non ; mais pourtant si, prêt à se rendre toujours plus ridicule.

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cold drinks, wild spirits

   
@Neil Ekholm

Comme toujours, Stella ne se demanderait pas qui il était au quotidien, quel genre d’homme il était à la lueur du jour, les épreuves qu’il avait traversées ou même s’il avait quelqu’un dans sa vie. Cela aurait signifié se soucier un minimum de sa personne et Stella n’avait pas envie de se soucier de quoi que ce soit, de qui que ce soit — même pas d’elle-même. Elle voulait échapper à tout ce qui n’allait pas dans sa vie, ce qui revenait à beaucoup de choses. Il aurait sans doute été plus simple d’énumérer ce qui marchait plus ou moins bien : sa cohabitation avec un membre de son Cluster, même s’il était permis de douteur que cela soit encore vrai (ne l’avait-elle pas délaissé au bal des Faes ?) ou que cela dure encore longtemps. Les gens ne supportaient pas longtemps Stella Kahnwald, elle les faisait fuir et Auster n’était que l’exception qui confirmait la règle, après plus de six mois à composer avec la Fae de la Comète à la dérive. Inconsciemment, Stella attendait sans doute le jour où le journaliste voudrait lui parler sérieusement de la nécessité qu’elle se trouve un autre logement et qu’ils prennent leur distance, Cluster ou non. Mais ce soir, c’était une sensation d’instabilité qui la rendait fébrile : une nervosité à l’origine nébuleuse qui lui agitait les membres, lui obscurcissait l’esprit et fermait son regard à la beauté de la nuit, à l’effervescence joyeuse de la soirée interdite. L’alcool empirait sans doute son état, contrairement à ce qu’elle s’efforçait de croire, mais elle ne connaissait pas d’autre remède, c’était toujours celui vers lequel elle s’était tournée quand elle ne voulait pas faire face aux conséquences de ses choix ou même considérer ceux-ci pour éviter lesdites conséquences. On aurait pu croire que treize années de prison temporelle lui auraient appris quelques leçons — c’était mal connaitre Stella Kahnwald.
Alors quand l’inconnu lui saisit la main, acceptant sa proposition, Stella ne chercha pas à se soustraire. Un frisson lui parcourut la peau et elle songea fugitivement au jeune policier qu’elle avait laissé dans son sillage, son seul allié, son seul ami, avant de le chasser de ses pensées. Si elle suivait ce chemin, elle allait dévaler la pente et son coeur eut à peine le temps de se serrer avant qu’elle se concentre sur les doigts autour des siens, auxquels elle se raccrocha, chassant l’intrus pour lui préférer l’inconnu.
Le monde se referma sur eux et Stella rendit les armes face à l’ivresse, la chaleur, les pieds qui marchaient sur sa robe comme s’ils cherchaient à la clouer au sol. Elle attrapa le tissu, tira d’un coup sec pour se libérer, réduisant sa tenue féerique à un tas de chiffons, et se tourna vers son cavalier improvisé, qui dansait comme s’il n’avait pas le moindre souci au monde. Without a care in the world. Stella lui envia presque l’ingénuité qui se dégageait de lui — presque, parce qu’elle s’était évertuée toute sa vie à fuir une telle candeur, attirée par l’opposé, le danger, les problèmes, les obstacles, lorsque c’était trop simple, Stella se méfiait et certains auraient pu y voir un mécanisme de défense, sans doute en était-ce, mais la Comète rebelle ne s’était jamais penchée sur la question, cela aurait demandé trop d’introspection — et un sourire un brin sardonique lui rehaussa le coin des lèvres alors que le rythme s’insinuait en elle, la faisant onduler des hanches aux épaules, la tête  penchant d’un côté puis de l’autre.
— J’espère qu’ils vont mettre du Doja Cat ! s’exclama tout à coup un souffle chaud contre son oreille et Stella fronça légèrement les sourcils en dévisageant le jeune homme hilare, n’ayant pas la moindre idée de ce qu’était du Doja Cat.
Dans des moments comme celui-là, le gouffre qui s’était ouvert entre elle et le reste du monde lui apparaissait, béant, menaçant de la faire basculer. L’ambiance noya sans doute sa perplexité puisqu’elle se borna à un sourire étrange, un haussement d’épaules. Les morceaux joués lui étaient rarement familiers mais elle n’avait pas besoin de les reconnaitre pour danser, après tout, alors elle se laissa guider par les mélodies, les basses qui lui pénétraient jusque dans les os, par les danseurs qui les cernaient comme des abeilles bourdonnantes affairées. Elle s’était enfilé trop de verres pour se soucier du monde, du temps qui passait, de son fils définitivement perdu, de son absence de trajectoire, d’avenir, de sa solitude. Seule comptait cette sensation ivre de ne plus vraiment toucher terre, de ne plus être connectée à la réalité, d’agir comme bon lui semblait, comme de céder à l’envie de poser les doigts sur le torse de l’infortuné humain qui avait croisé sa route.
Il était chaud, vivant, légèrement moite de sueur. Stella chercha les pulsions de son coeur sous sa peau mais ils étaient noyés par le déferlement de sons, d’odeurs, de présences et de mouvements et elle se rapprocha d’un pas pour se coller à lui, enroulant ses bras autour de ses hanches et pressant son oreille contre sa cage thoracique. Qu’importe si elle l’empêchait de danser, de s’amuser, elle ferma les paupières et se concentra sur la vie qui coulait en cet inconnu rencontré moins de vingt minutes plus tôt.
Il était là, seul visage décelable dans cette foule d’anonymes.
Un mirage, sans doute.
Ou une oasis contre laquelle poser sa joue, juste un instant, le temps que l’univers cesse de tourner autour d’elle, que son coeur lui fasse moins mal, que ses jambes ne menacent plus de se dérober.

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I'll stare directly at the sun but never in the mirror
Neil Ekholm
Neil Ekholm


diary :
pseudo : Bones (Il/they)
credits : Garrett Hedlund (avatar ; perso ) (gif ; dameronscopilot)
love life : 404 file not found ; Incapable d'entretenir une relation amoureuse, le voici donc célibataire ; et puis dire "salut je suis papa" n'aidera sans doute pas à arranger ce statut.
warnings : personnage sobre (mais mention d'addictions à l'alcool et drogue), ...
rp : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne (avec parfois du "je"), dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
1er sujet posté !
Humain
Imparfaitement parfaits !
Fait vivre un pré-lien
Badge Spring 2023
one year of ftf

   

Une espérance ; déjà fanée, parce qu'il en a ri, parce qu'il a oublié la seconde d'après ce souhait ; Neil est le genre de personne à ne pas aller au bout de ses marguerites, à enlever les pétales et s'arrêter à "à la folie" pour ne pas se risquer au "pas du tout" destructeur. Il est vivant, mais se refuse à la douleur ; la fuit, si longtemps ; doit pourtant l'assumer. Mais il danse, danse, se bouge comme si sa vie avait trouvé enfin un but ; ne se déhanche plus comme dans le temps, quand il n'aurait rien eu à perdre de se briser tous les os, sous les vibrations de la musique.

Mais aujourd'hui, tout a changé.

Il s'arrête de sautiller sur place ; cligne des yeux ; puis baisse le nez et observe celle qui, de l'oreille maintenant, tente de cueillir son coeur. Il est erratique, à battre trop vite ; c'est qu'il était en plein effort. Il ne sait pas quoi faire ; c'est que, trop rarement, on s'était assuré ainsi qu'il était en vie ; ça le déstabilise, lui fait une étrange impression ; se demande s'il paraît vivant ou non.

Il fuit sa propre misère.
Il tente d'apprendre à grandir.

Il fuit ; il apprend.

Après une longue hésitation, il se dit qu'il peut juste être lui, sans trop en faire ; sans rire aux éclats ; sans se moquer de lui-même. Alors ses bras viennent entourer la femme, ses pognes englobent ses épaules et il lui offre une étreinte dans laquelle il sourit ; chantonne dans sa tête, cette mélodie du bonheur, même si faussée, même si jamais réellement véritable.

Mais Neil aime les gens ; depuis toujours, en vérité.
Parfois un peu trop ; mais ça donne des soleils parfois.

Il ne sait pas bien pourquoi elle est venue ainsi contre lui, mais il ne la rejettera pas ; c'est aussi ça, la magie d'une soirée ; faire une rencontre qui n'aura pas d'autre sens que d'exister juste l'espace d'un instant. Si celle-ci avait été faite juste pour cette étreinte, alors soit.

C'est beau, la vie.
C'est triste aussi, souvent.

Mais il y a la musique.
Mais il y a la foule.
Et son coeur bat.

Alors il la relâche, d'avec la même tendresse qui est toujours sienne ; Neil n'a jamais été un adversaire ; sans doute ce manque de mordant qui l'a conduit à toujours tout rater. "Tu veux ressortir ?" Qu'il lui demande, à parler encore trop fort ; mais en même temps, pas le choix, parce que la fête bat son plein toujours, sans se soucier de celleux qui ont le vague à l'âme.

Sans se soucier de rien.

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:badday:
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