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Parker O'Brien
Parker O'Brien


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jean (& angel) (2023), harper (2023)

pseudo : Olivia
credits : troye sivan | poesiescendrees (avatar), plainglow (gifs), uc (lyrics/sig)
fae house : half-twilight
disposition : telepathy
love life : fire meet gasoline
rp : entre 800 et 1000+, réponses dans l'ordre d'arrivée, aussi régulières que possibles
Bright
Entre deux mondes...
Gémeaux
Pro Gamer
A un crush
Badge Spring 2023
living that tinder life
one year of ftf
every day is wine day
Serial topic poster !
Du Crépuscule
cluster member

   
Harper&Parker
@Harper Harrington
October 31st, 2023

Il n’allait pas mentir : en entrant dans le bar bondé, Parker espérait secrètement repérer le regard de braise d’@Angel Lynch, même s’il nierait de manière catégorique quiconque osait le sous-entendre. Quelle autre raison, pourtant, l’aurait poussé à pénétrer dans une lieu trop étroit pour contenir autant de monde alors qu’il savait — il savait — que plus que la proximité des corps dansants, ce seraient les pensées qui l’oppresseraient. C’était comme si elles ricochaient sur les parois, crissaient d’un coin à l’autre, s’entrechoquaient violemment, au point où il ne savait plus discerner les vraies conversations de celles qui survolaient l’assemblée.
Et dire qu’il n’entendait pas le dixième de ce que Caleb percevait.
Pas étonnant que le garçon n’ait pas supporté cette disposition calamiteuse.
En attendant, il était bien là, cerné de tous côtés, son regard glissant sur les silhouettes, s’efforçant de repousser les vagues de voix, tout en essayant de ne pas paraître à l’affût, ce qui n’était pas gagné. À tout moment, le garçon sauvage pouvait se matérialiser à quelques mètres, l’incendier de ses yeux sombres, et rien que l’imaginer lui procura un plaisir coupable, électrisant. Une onde dans le ventre qui se propagea dans ses membres, fit tressauter son muscle cardiaque et frémir ses lèvres.
You’re such an idiot, gronda-t-il pour lui-même. Ne s’était-il pas promis de ne pas tomber dans ce piège ? D’opposer une résistance opiniâtre, parce qu’il savait parfaitement à quel genre de mec il avait affaire et qu’il n’avait pas envie d’être le dindon de la farce, une fois de plus ? Les hommes comme Angel prenaient ce qu’ils voulaient et continuaient leur route, ils passaient d’une conquête à l’autre, parce qu’ils le pouvaient, parce qu’ils étaient nés pour régner, dominer — et déserter. Quant à la catégorie dans laquelle Parker tombait, c’était celle des victimes potentielles, évidemment, séduites d’un sourire, assujetties à l’attraction, assez faibles pour développer des sentiments alors même que ça allait à l’encontre de tout bon sens. Il savait tout ça et ça ne l’avait pas empêché de se laisser consumer par l’intérêt que lui avait porté le jeune homme. Il s’était efforcé d’y opposer toutes les raisons de se méfier mais il fallait bien admettre que l’échec était cuisant. Pourquoi, sinon, serait-il planté au beau milieu d’une foule grouillante, assailli de tous côtés par les esprits enivrés, à autant espérer que redouter de retrouver le prédateur, refusant de concéder son désir honteux de redevenir la proie ?
Parker en était à ce stade de réflexion, bataillant ferme avec lui-même, lorsqu’il décela la présence d’@Harper Harrington. Oubliant momentanément sa quête, la jeune demi-fée fronça les sourcils et ouvrit sa conscience à celle qui partageait ce lien contre lequel iels ne pouvaient rien.
Where are you ? lança-t-il comme un hameçon dans les remous d’une rivière, sans savoir s’il percevrait sa réponse dans ce brouhaha.
Il devina cependant les tags sur les parois des toilettes, le bois usé des portes, les néons qui se reflétaient dans les miroirs, et il crut même sentir l’odeur désagréable des lieux, ce qui lui fit retrousser le nez — cela ne présageait rien de bon. Maugréant mentalement, il se fraya un passage parmi les clients du bar, enleva ses dents de vampire, tira sur sa cape que quelqu’un accrocha, et se glissa dans l’étroit couloir qui menait au refuge de sa comparse de Cluster.
La porte grinça lorsqu’il la poussa pour passer la tête dans les toilettes et il s’assura que personne ne s’y trouvait avant d’entrer. Il se dirigea vers la cabine occupée, tenta d’en ouvrir le battant puis se résigna à attendre que la demoiselle veuille bien en sortir.
— Il est pas un peu tôt pour être dans cet état ? s’enquit-il, du ton blasé auquel il avait habitué la jeune femme. Tu veux que j’aille te chercher un verre d’eau ?
Harper et lui n’avaient jamais été particulièrement proches, ne se seraient même sans doute jamais adressé la parole s’il n’y avait eu cette connexion involontaire, surgie de nulle part, à l’adolescence. Iels s’étaient plus ou moins contenté·es de la subir jusqu’à ce que le vide laissé par Caleb les force à partager plus que quelques conversations télépathiques et sensations communes. Iels n’étaient pas devenu·es les meilleur·es ami·es du monde mais avaient appris à faire avec l’autre.
La dissolution du groupe d’ami·es de la jeune femme avait peut-être joué un rôle aussi, même si le jeune homme s’était bien gardé de le faire remarquer. La tentation de lui asséner une remarque sournoise lui avait pourtant souvent chatouillé la langue, mais il y avait des plaies que même le jeune O’Brien ne souhaitait pas rouvrir.
La jalousie et la solitude étaient des excuses limitées.
— Tu ne vas pas te débarrasser de moi, alors tu ferais mieux d’ouvrir cette porte. Je ne tiens pas à l’escalader.
Il avait peu de fierté mais quand même, il n’avait pas envie de jouer les acrobates.
Manquerait plus que quelqu’un débarque à ce moment-là.

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Harper Harrington
Harper Harrington


diary :
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fichechronoliens

※ harper parle en #08935f

we were supposed to be best friends
invisible string Icip

pseudo : valhdia/valh, elle
credits : sadie soverall ※ (avatar) clyde, (aes) self
fae house : maison de la lune
disposition : souvenirs factices glissés sous les paupières des autres
love life : lewis, comme un souvenir réincarné dont elle sait à peine quoi penser
warnings : tabagisme, dissociation, abandonment issues
rp : longueur variable ※ délai variable (selon l'inspi & l'IRL) ※ 3e personne du singulier ※ narration fr, dialogues fr/eng selon l'envie
Fée
Love, trust and pixie dust !
Fait vivre un pré-lien
Serial topic poster !
Badge Fall 2023
Verseau
cluster member
Du Crépuscule
Statut compliqué
Loup solitaire
oiseau de nuit
Tire les cartes
Troublemaker
Life of the party
Accro aux réseaux
Follow for follow ?
Coffee Nation
Plant Lover
1 mois de love !
Trainer (Scrabble Master)

   


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harper & parker

tw : ivresse, mention de sexe masculin

Il y a un dessin de pénis sur la porte des toilettes.
Harper le fixe depuis plusieurs longues minutes, incapable d’en détacher le regard. Les murs, la porte de la stalle dans laquelle elle s’est planquée sont couverts de gravures sur bois toutes plus nazes les unes que les autres. La pire est, de très loin, ce sexe masculin grossier qui a éraflé le revêtement de la porte et semble narguer les occupantes en rappelant que, ici aussi, le patriarcat règne en maître.
Difficile de dire ce qui lui donne le plus la nausée, à Harper, entre l’odeur vaguement nauséabonde d’un endroit pas prévu pour ça, les graffitis obscènes des murs de la stalle, ou l’état de son propre corps après six verres de tequila. Assise sur le réservoir des toilettes, les rebords de la cuvette coincés sous les talons de ses bottines, la rousse a laissé tomber son crâne vers l’arrière, vers ce mur au carrelage douteux qu’elle se dégouterait de toucher si elle était un peu moins ivre. A travers son pantalon de Beetlejuice, l’émail froid du haut des toilettes imprime des sensations contradictoires sur son épiderme fatigué.

Qu’est-ce-qu’elle fout là ?

Elle pensait qu’avec le retour de Lewis, les choses rentreraient enfin dans l’ordre, qu’ils pourraient être roi et reines de leur royaume adolescent comme ils l’ont été si longtemps avant que le brun ne se tire. Mais c’est pas ça qui s’est passé. Ils sont devenus des étrangers l’un à l’autre, tout juste bons à ressasser leur propre culpabilité comme si ça changeait quelque chose. Lewis dit ne plus la connaître, et Harper hait la part d’elle-même qui lui fait dire qu’il a raison. Cette même part qu’elle a tenté d’anesthésier à la tequila, à fuir la compagnie du seul qu’elle a envie de voir parce que ça lui brise trop el cœur de faire une soirée d’Halloween sans leurs costumes assortis.
Putain de merde.
A la limite de sa conscience, une voix résonne contre son crâne. Parker. A l’abri derrière les remparts de son mutisme, Harper se passe une main sur le visage, effaçant au passage la moitié de son maquillage noir et blanc. Cocasse d’être déguisée en bio-exorciste quand c’est elle qui est remplie de fantômes.
Si elle ne répond pas, Parker va finir par se lasser. Elle préfère mille fois être seule avec son dégoût pour elle-même que de partager ce moment avec quiconque de son cluster. La porte s’ouvre et se referme. Harper serre très fort les paupières jusqu’à voir des couleurs bizarres, tâchant d’ignorer la présence qu’elle sent déjà bien trop proche d’elle.
Il est pas un peu tôt pour être dans cet état ?
« Et toi, t’es pas un peu jeune pour faire des remarques de boomer ? » elle grogne entre ses dents.

La mort de Caleb a été un trou noir qui les a précipités l’un contre l’autre. Face à ce vide abominable, il n’y avait plus personne pour pleurer ; à part eux. Alors, les silences grésillants et connexions involontaires s’étaient fait plus rares, laissant place à des discussions qui les rapprochaient sans le vouloir. A dire vrai, Harper aime un peu trop savoir que, même dans le cœur de ses insomnies, il y a quelqu’un pour l’écouter. Seulement, elle ne le dira jamais aux autres -de toute façon, ils le savent déjà.
Ils ne sont pas vraiment amis, mais quelque chose qui s’en rapproche et que, comme le reste de son monde, la jeune femme a si peur de perdre.
Du bout du pied, elle fait sauter le verrou de la porte pour que Parker puisse la rejoindre. Un bref instant, tous les graffitis décadents s’effacent pour laisser à la place à un visage fermé et des cheveux en bataille. Un vertige la prend brusquement, la forçant à reposer le pied à terre, trouver un nouvel équilibre sur l’émail sale de la cuvette. Malgré son état, elle ne peut pas s’empêcher de détailler le costume de Parker, au moins aussi ringard que le sien.
« Un vampire, mec ? » qu’elle essaie de rire mais sa voix n’est qu’une sécheresse. « C’est pas démodé depuis, genre, 2012 ? »
Le sourcil arqué, elle prie pour qu’il relève sa pique, qu’il rebondisse, qu’il la rencarde comme ils ont l’habitude de faire. Tout, plutôt que d’affronter son inquisition et de devoir lui dire, à lui, combien elle veut juste s’écrouler.

codage par smanffson, adapté par valhdia









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days ache and nights are grey
My heart is still your place : Some scars you can't erase and i Guess i still feel the same. Well, I'll take all the vitriol But not the thought of you moving on, 'Cause I'm not ready To find out you know how to forget me.
Parker O'Brien
Parker O'Brien


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jean (& angel) (2023), harper (2023)

pseudo : Olivia
credits : troye sivan | poesiescendrees (avatar), plainglow (gifs), uc (lyrics/sig)
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Du Crépuscule
cluster member

   
Parker prit cet air exaspéré que la plupart des gens lui connaissaient, paravent efficace contre les tentatives d’entretenir la conversation — particulièrement lorsqu’il ne se sentait pas d’humeur à faire son boulot. C’était également un moyen de donner l’impression que rien ne l’intéressait suffisamment pour qu’il s’en soucie. S’il se fichait de tout, rien ne pouvait l’atteindre, n’est-ce pas ? Le problème, c’était que même lorsque son air revêche tenait les autres à distance, cela ne l’empêchait pas de percevoir les moindres de leurs pensées — et à ces dernières, malheureusement, il ne pouvait pas échapper.
Quant au Cluster, c’était encore pire, songea-t-il en s’appuyant contre le mur, les bras croisés, étouffant un soupir d’impatience, car en plus des pensées, il devait partager les émotions des autres — il était hors de question, évidemment, qu’il avoue que depuis le jour de la manifestation de ce lien indestructible, il s’était senti un peu moins seul au monde. C’était uniquement pour cette raison qu’il se tenait là, même s’il refusait de l’admettre. Parce qu’il était incapable de résister à la force qui le liait à @Harper Harrington, parce qu’il n’aimait pas déceler la nausée de la jeune femme comme s’il était au même stade d’ivresse qu’elle. Ça aurait dû l’inciter à déguerpir, s’éloigner autant que possible de sa compagne de Cluster et, accessoirement, de ce besoin irrépressible de chercher Angel dans la foule. À la place, il se retrouvait à jouer les rabats-joie de première, gardien-pantin (ou pantin-gardien) d’une porte close qui le resterait tant que l’occupante ne se déciderait pas à en soulever le loquet de fortune.
Tout ce qu’il percevait d’elle, c’était sa détresse, la brume qui enveloppait son esprit et y noyait des images que Parker ne tenait pas à découvrir. Peut-être que s’il y avait mis du sien, il aurait pu s’y glisser, tenter d’exfiltrer la jeune femme de ce marécage, lui assurer que l’alcool n’était pas un remède, mais cette seule idée lui étira les lèvres en un sourire désabusé. What the f*ck, O’Brien ? À quel moment avait-il commencé à se soucier d’Harper ? Pourquoi s’imaginait-il avoir la moindre influence ? We’re not friends, s’efforça-t-il de se rappeler en guettant la réponse de la jeune femme. We’re just pawns.
— Et toi, t’es pas un peu jeune pour faire des remarques de boomer ?
Une moue vexée froissa les traits de la demi-fae qui pinça les lèvres, regrettant encore plus d’avoir couvert le terrain pour rejoindre Harper dans sa tranchée puante. Si elle le prenait ainsi, pourquoi se souciait-il de son état ? Il pouvait ressortir sans un mot de plus, la laisser se complaire dans son marasme. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, après tout ? Mais alors même qu’il se posait la question, il savait qu’il ne serait pas capable de mettre son plan à exécution — pas alors que la tristesse de sa compagne de Cluster dégoulinait sur lui, ruisselait sur sa carapace pour trouver les petits interstices qu’il passait son temps à colmater, encore moins maintenant qu’il avait fait un pas dans sa direction. Qu’elle le veuille ou non, Harper allait se coltiner sa présence et seul un irrésistible démon serait capable de la délivrer de Parker O’Brien — si tant est que le Cluster lui en laissait la possibilité.
Le jeune homme en était à ce stade de la bataille interne lorsqu’un léger grincement attira son attention. Il décroisa les bras, hésita une seconde, puis poussa prudemment le battant, dévoilant sa méfiance naturelle, redoutant la vision qui allait lui être offerte. Il trouva Beetlejuice assise sur le réservoir et il fut à peu près certain que le teint blême et le maquillage baveux ne faisaient pas partie du déguisement, à la base. Elle avait une gueule de déterrée et Parker ne parvint pas à dissimuler la circonspection qu’elle lui inspirait… jusqu’à ce qu’elle ouvre à nouveau les lèvres pour l’insulter :
— Au moins autant que de se cacher dans les toilettes pour chialer, rétorqua-t-il, piqué au vif.
Angel allait-il se faire la même réflexion ? Tout à coup, il n’avait plus du tout envie de tomber nez-à-nez avec l’ange déchu.
— Tiens, mouche-toi et sors de là, je ne tiens pas à attendre que cette odeur imprègne nos vêtements. Et puis il faut que tu te passes de l’eau sur le visage, tu as les yeux bouffis. À moins que ça fasse partie de l’attirail ?
Tout en parlant, il avait arraché les dernières feuilles du rouleau de papier toilette et les avait tendues à Harper avant de s’écarter — pour ne pas se prendre un coup ou par crainte d’être contaminé par son chagrin ? Sans doute les deux — pour la désigner dans son ensemble.
— Note que ça peut passer. Beetlejuice n’a jamais respiré la fraicheur.
Not really my type, s’abstint-il d’ajouter, continuant à observer Harper, espérant que sa moue désapprobatrice la forcerait à se ressaisir.
Il pouvait se frotter aux piques de sa compagne de Cluster.
Il était en revanche moins certain de pouvoir gérer sa douleur.

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