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strike the match

Parker O'Brien
Parker O'Brien


diary : strike the match F05d8968486584ed5cdd45eb405b051155fe8466

jean (& angel) (2023), harper (2023)

pseudo : Olivia
credits : troye sivan | poesiescendrees (avatar), plainglow (gifs), uc (lyrics/sig)
fae house : half-twilight
disposition : telepathy
love life : fire meet gasoline
rp : entre 800 et 1000+, réponses dans l'ordre d'arrivée, aussi régulières que possibles
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Entre deux mondes...
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jean & parker
(& angel)

@Jean Sonders

Left. Left. Left.
Assis sur un muret, Parker swipait à la chaîne (plus souvent vers la gauche que vers la droite) en sirotant une petite bouteille de vodka, censée lui réchauffer les membres et surtout lui donner l’impulsion pour pénétrer dans l’usine et se fondre dans la masse de corps dansants.
Parker n’aimait pas la foule.
Il n’aimait pas non plus les endroits exigus, mais par-dessus tout, il détestait arriver seul à une soirée.
D’habitude, il s’arrangeait pour s’y rendre avec quelqu’un ou n’y allait pas du tout. En solo, il devait scanner les visages en quête d’une tête familière, quand il ne passait pas la première demi-heure le regard rivé à son téléphone pour connaître la position exacte de la personne qu’il recherchait. Observer les gens, c’était prendre le risque de se concentrer un peu trop longtemps sur eux et entendre des choses qu’il ne souhaitait pas savoir – des pensées intrusives, des réflexions salaces, des bobos quotidiens d’un ennui mortel. Avec un peu de chance, ce soir, le volume de la musique lui éviterait les blablas inutiles et seules les basses atteindraient son cerveau, lui permettant de se noyer dans l’ambiance.
Mais pour arriver à cette étape-là, il fallait anesthésier ses réticences et si l’alcool lui avait brûlé l’oesophage, il n’avait pas encore suffisamment imbibé ses veines pour le faire décoller de son perchoir. D’où son activité, l’attention vissée à son téléphone.
Il y avait des soirs, comme ça, où aucun des garçons ne l’attirait et il soupirait devant la bêtise des bios, quand il ne roulait pas des billes en grimaçant. Il n’avait pas plus de chances du côté des conversations lancées avec ses matches, qui ne menaient nulle part et ne le distrayaient même plus. Il était même d’humeur à faire un tri drastique et il fit disparaître les trois quarts des mecs qui polluaient sa messagerie privée. Il doutait fort regretter ces inconnus dont il n’avait pour la plupart vu que le torse, les muscles bien dessinés (à défaut d’avoir quelque chose à dire, ils se laissaient regarder). Peut-être que l’un ou l’autre d’entre eux serait là ce soir, mais il pouvait difficilement les repérer à la seule forme de leur silhouette.
— Tu perds ton temps, O’Brien. Pourquoi tu te fatigues ? soupira-t-il pour lui-même en revenant au menu des corps anonymes.
Left. Left. Left. Mmmmh… Left.
Etait-ce le signe qu’il valait mieux qu’il zappe la contre-soirée ? Ou qu’au contraire, il s’y désagrège jusqu’à avoir perdu assez d’estime de lui-même pour accepter les avances du premier imbécile venu ?
Il s’arrêta sur un profil et fronça les sourcils avant d’agrandir l’image pour vérifier si l’ombre qu’il entrapercevait était bien un croissant de lune, avant de constater qu’il s’agissait juste d’une constellation de grains de beauté.
Bye, lâcha-t-il d’un ton blasé.
Un bruissement dans son dos le fit sursauter et il éteignit son écran, afin qu’on ne voie pas à quoi se résumait sa triste existence à ce moment-là, avant de jeter un coup d’oeil par-dessus son épaule, guettant l’origine du bruit — quelqu’un qui cherchait le chemin jusqu’à l’usine désaffectée ou un petit farceur ?
Il faisait toutefois trop sombre pour qu’il repère quoi que ce soit et il décida qu’il était temps de se remettre en route. Il rangea son téléphone, abandonna la bouteille vide derrière le muret et se redressa.
— Pas la peine de me demander le chemin, on entend la musique d’ici, lança-t-il sur un ton qu’il espérait assez désinvolte (et un peu revêche) pour dissuader le passant de venir l’emmerder.

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Jean Sonders
Jean Sonders


diary :
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chad · rufus · parker · mabel · you?

pseudo : blue (al/il/elle)
credits : alice pagani (av bambi eyes · sg siren charms)
fae house : bright (aurore qui s'ignore)
disposition : communication animale
love life : ot3 incoming, lit ouvert
warnings : décès récents, langage cru
rp : team tortue, pas dans l'ordre, longueur variable, fr et en possibles
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parker & jean — ÉQUINOXE DE PRINTEMPS 2023 avant, elle aurait eu cassandra à ses côtés pour l'aider à choisir entre le jean troué et la mini-jupe en tartan. avant, elle aurait eu cassandra avec qui trinquer des cocktails de pregame en riant. avant, elle aurait eu cassandra pour pépier à propos de ces garçons qui lui faisaient tourner la tête depuis plusieurs semaines. elle savait que ça allait arriver : ni elle ni cass' n'étaient là pour rester. en théorie. elle aurait pu se demander pourquoi elle n'avait pas suivi sa flamboyante rouquine sur les routes ; à la place, elle était devant le miroir sale de sa chambre de motel, à se lamenter de l'absence de celle qu'elle avait très vite considéré comme sa meilleure amie dans ce coin d'amérique perdu... et pourtant si magique.

elle opta finalement pour l'option la plus pratique, celle qui lui permettrait de sauter dans tous les sens, toute la nuit, si la musique était bonne. elle enfila le pantalon, un skinny jean noir aux larges lacérations, et opta pour un débardeur oversize aux larges bretelles de la même teinte, sans faire particulièrement attention au dessin gribouillé qui lui barrait la poitrine. elle prit un selfie, qu'elle envoya à cassandra avec un message effronté lui indiquant qu'elle allait rater la meilleure soirée de toute la virginie. elle vida ensuite sa triste bière - les cocktails en solo, c'était bien trop pathétique pour son goût. elle récupéra son perfecto et son petit sac en bandoulière, avant de claquer la porte derrière elle.

il était beaucoup trop tôt. elle n'avait personne avec qui pregame. c'était la soirée la plus triste de son existence. mais, résolue à changer le cours de l'histoire — car son caractère y suffisait, y avait suffi jusque-là, et qu'elle n'était pas prête d'abandonner sa vindicte contre l'ennui mortel de cet univers —, jean s'engagea dans les rues pavées de dupree, cigarette au bec, musique dans les oreilles. elle se dirigeait vaguement vers l'usine qu'on lui avait indiqué, mais ne se refusait aucun détour : elle roula un joint dans un pré, dansa pour un arbre, échangea de nombreux memes avec cassandra, envoya quelques message à chad, rêvassa aux lunettes de rufus, envisagea un roadtrip au nouveau mexique, fantasme dans lequel les deux garçons s'immiscèrent bien contre sa volonté, rêva à un lit plus confortable que celui du motel, et réfléchit à l'énigme de sa grand-mère.

go to dupree. en avançant vers la zone industrielle délabrée, elle songeait qu'elle avait toutes les raisons d'en vouloir à cette inconnue qui l'avait menée ici. elle ne connaissait personne, il n'y avait rien à faire, elle s'emmerdait sec, surtout depuis le départ de cassandra. et pourtant, elle restait, et elle se réveillait chaque jour le cœur battant d'une émotion qui n'était absolument pas négative. elle se réveillait chaque jour pleine d'une curiosité renouvelée et d'une joie immortelle. en quelques mois, elle s'était construit ici un foyer, chose qu'elle n'avait pas eu depuis fort longtemps - if ever. le départ de cassandra troublait cet équilibre mouvant, la poussait à tout questionner, mais elle devait bien se rendre à l'évidence : elle n'était plus si certaine de vouloir partir dans un avenir proche.

c'est pleine de ces réflexions qu'elle aperçut une silhouette isolée. la musique lui parvenait désormais clairement aux oreilles et les groupes épars de fêtards qu'elle devinait alentour lui indiquaient qu'elle se trouvait au bon endroit. toutefois, son regard accroché cette personne seule, immobile au milieu du chaos naissant. à la lueur faiblarde de son écran, avant que celle-ci ne s'éteigne, jean reconnut le jeune vendeur des retro neon arcade. peter ? parker ? poynter ? elle lui avait demandé son nom plusieurs fois, mais il s'obstinait à le marmonner le plus vite possible, si bien qu'elle avait toujours du mal à être certaine de sa réponse. un grand sourire étira ses lèvres et elle se dirigea vers lui d'un pas sautillant.

pas la peine de me demander le chemin, on entend la musique d’ici. un rire échappa à jean. au moins, @parker o'brien était aussi agréable à la scène (le boulot) qu'à la ville (la vraie vie). pas envie d'entrer toute seule répliqua-t-elle en portant le joint susmentionné à ses lèvres. elle fouilla son sac à l'aveugle jusqu'à trouver un briquet. quelques lattes avant d'y aller ? je suspecte une même réticence, vu ta... position statique ajouta-t-elle d'un ton gentiment moqueur. tout ce que je te demande en échange, c'est confirmation sur ton prénom. peter, ou parker ? je suis quasi sure que c'est pas poynter. la flamme illumina son visage, joyeusement souriant, et son regard fixé sur le jeune homme, avant d'allumer le bout du pétard. désormais, iels étaient dans le noir de la nuit avec pour seul repère, le bout orangé qui brillait plus fort chaque fois qu'elle tirait.

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Parker O'Brien
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@Jean Sonders
Un rire féminin tinta dans l’air et Parker tourna machinalement la tête en direction du son, sans pour autant bouger le reste de son corps, qui resta rivé sur place, rendant son regard oblique encore plus blasé qu’il ne l’était en réalité. 
Il reconnut la demoiselle déjà croisée au Retro Neon Arcade, avec son allure joyeusement délurée qui aurait fait froncer les sourcils des mamies du coin mais qui ne manquait pas d’attiser la curiosité des gens qu’elle croisait – oui, même Parker O’Brien, qui n’était pourtant pas porté sur les courbes sensuelles. Il préférait les rivages dont les seules aspérités étaient les muscles finement dessinés où il pouvait suivre les rigoles du bout des doigts ou de la langue, la solidité rugueuse sous la fausse tendresse de la peau. Il les aimait secs et nerveux, grands et élancés de préférence, les cheveux en bataille, la mâchoire coupante. Le souci, c’était que l’intérêt était trop peu souvent partagé et lorsqu’il l’était, ce n’était jamais pour bien longtemps. 
Autant dire que l’apparition de l’inconnue ne l’enchanta pas particulièrement mais elle avait ce quelque chose de suffisamment magnétique pour l’arrêter et l’intriguer. Il perçut également la brume qui lui occupait l’esprit, tandis qu’elle cherchait à se frayer un chemin dans sa mémoire pour l’identifier par son prénom. La pensée n’était pas limpide mais Parker avait suffisamment l’habitude d’entrebâiller les portes de la télépathie pour deviner l’essentiel du sujet et il pinça les lèvres. 
— Pas envie d’entrer toute seule, lui lança-t-elle en s’approchant, imperméable à la morosité de son interlocuteur. 
Parker la jaugea de son éternel œil méfiant, les paupières plissées pour mieux la discerner dans l’obscurité qui accentuait la clandestinité de la soirée des Faes récalcitrantes.  
— Quelques lattes avant d’y aller ? Je suspecte une même réticence, vu ta… position statique.
Le jeune homme retroussa le nez et haussa les épaules, comme un gamin buté, prêt à l’envoyer balader, lorsqu’elle poursuivit :
— Tout ce que je te demande en échange, c’est confirmation sur ton prénom.
La fragrance âcre du pétard de la jeune femme se répandit dans l’air et il évalua l’offre comme si elle dissimulait une entourloupe, une blague de mauvais goût, parfaitement conscient d’être du genre à voir le mal partout et sans la moindre intention de changer d’attitude.
— En échange de quoi ? s’enquit-il, ironique. D’une latte ou de ta compagnie ?
Ou les deux ?
L’arc de ses lèvres s’étira en un rictus et il tendit le bras dans la direction de la jeune femme, les doigts prêts à accepter l’offrande, une ébauche de résignation et d’impatience dans la façon dont il pliait le coude, pour se parer d’une dignité désinvolte factice si elle se rétractait. 
— C’est Parker, finit-il toutefois par répondre, un peu de mauvaise grâce dans la voix. C’est écrit sur l’étiquette de ma veste de boulot, au cas où tu ne l’aurais pas compris les six fois où tu me l’as demandé.
Il n’avait aucune raison de se comporter de la sorte avec elle mais il s’agissait là de sa conduite habituelle, celle qui servait à dissuader qu’on l’approche de trop près. Il n’avait aucune envie de perdre son temps en discussions vides de sens où il était forcé d’écouter sans broncher, quand il n’aspirait qu’à déguerpir.
— T’es venue seule ou je suis censé servir de bouche-trou jusqu’à ce que tu trouves tes copines ?
Tout en lâchant ces mots railleurs, il guetta les échos des pensées de la jeune femme, murmures rendus indistincts par la musique en arrière-plan, à moins que la vodka qu’il s’était enfilée ait commencé à faire son effet. 
— Jane, right ? ajouta-t-il après quelques secondes, trahissant par-là qu’il avait peut-être été un peu plus attentif qu’il n’avait voulu l’admettre, car son sourire laissait deviner qu’il écorchait son prénom juste parce qu’il était vexé qu’elle ait pu croire qu’il s’appelait Peter ou Poynter. Comment t’as entendu parler de cette soirée ? C’est censé être top secret, uniquement pour les gens du coin.
Du moins, ça l’avait été la première fois que la soirée avait été organisée, une décennie plus tôt, mais les années passant, l’anti-bal était devenu aussi incontournable que le bal des Faes lui-même, se forgeant sa propre renommée, tout en se montrant bien plus inclusif que l’événement auquel seuls les êtres de sang pur étaient conviés – catégorie dont il ne faisait pas partie, à l’évidence, d’où son air renfrogné.
Parker n’aimait pas qu’on lui rappelle sa condition de bâtard, même s’il n’aurait sûrement jamais mis les pieds à Auburncrown si on l’y avait invité. C’était une question de principe, voilà tout.
— Tu connais le mot de passe pour entrer, au moins ?
Son acerbité se teintait lentement d'un sarcasme taquin, peut-être finalement moins réticent à l’idée de rejoindre les danseurs, maintenant qu’il était en compagnie de la nouvelle venue (si elle ne le plantait pas là après ses remarques désobligeantes).
Iels se débarrasseraient l’un l’autre de cet ennui de devoir se faufiler parmi les corps sans savoir où aller. 
C’était un win-win, non ?

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Jean Sonders
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parker & jean — ÉQUINOXE DE PRINTEMPS 2023 en échange de quoi ? d’une latte ou de ta compagnie ?

la réponse fusa, cinglante, et déchira un sourire en coin à jean. c'était pour ça qu'elle s'obstinait à lui taper la causette dès qu'elle le croisait, même si elle oubliait régulièrement l'existence du garçon dès lors qu'elle franchissait en sens inverse les portes du neon arcade. oh, ce n'était pas un défi qu'elle se lançait — on lui avait souvent prêté cette intention en constatant qu'elle s'obstinait à aller vers celleux qui érigeaient autour d'elleux des murs de brique aussi hauts que la tour eiffel de las vegas — pour améliorer le taux de bien-être sincère et ouvert dans le monde. c'était parce qu'elle avait besoin de ce sarcasme dans sa vie. comme de l'oxygène, il lui emplissait les poumons et lui permettait de se mouvoir avec aise. dès qu'il avait répondu, et malgré toute la mauvaise volonté du monde, le jeune vendeur avait malgré lui aider jean à se détendre.

c’est parker. c’est écrit sur l’étiquette de ma veste de boulot, au cas où tu ne l’aurais pas compris les six fois où tu me l’as demandé.
je sais pas lire.

elle haussa les épaules et lui tendit le joint. à la vérité, elle restait généralement trop peu en place pour que son regard s'arrête assez longtemps sur ce genre de détail. elle avait à peine le souvenir d'un uniforme sur le corps longiligne de parker, et encore moins d'un name tag qu'elle aurait pris le temps de déchiffrer pour contrer les efforts du vendeur pour ne pas lui donner son prénom. et puis c'était une chose précieuse qu'un prénom, et elle devait le gagner fair and square, pas le dérober à une coutume abusive d'un late stage capitalism. et puis bis, qui aurait pu lui assurer qu'il ne s'agissait pas d'une identité fictive qu'il présentait au travail, un avatar désincarné au service de l'argent roi ? bon, certes, c'était peu probable dans une petite bourgade comme dupree, songea-t-elle avec un petit rire qui ne s'expliquait que par la présence des toxines qui commençaient à danser dans ses veines.

t’es venue seule ou je suis censé servir de bouche-trou jusqu’à ce que tu trouves tes copines ?

aïe. le visage de cassandra se grava sur sa rétine quand il prononça le mot copine et un flottement d'une seconde s'étira entre elleux, visqueux, avant qu'elle ne se secoue comme un animal s'ébrouant. son éternel sourire plein de dent reprit possession de son minois, brillant dans la semi-obscurité. elle n'aurait qu'à faire participer cass via wysh. à quoi bon faire partie de la génération z, sinon pour entretenir d'étranges relations virtuelles à très longue distance ? elle revint à l'instant présent, le seul où elle avait toujours pieds, et finit par décréter :

t'es censé être ma copine pour la soirée, surtout !

elle décida qu'iels seraient tactiles et lui donna un très léger coup d'épaule taquin, avant de récupérer la cigarette d'herbe au creux de ses lèvres. en le portant aux siennes, elle inspira longuement et leva les yeux au ciel, où brillaient les étoiles, qu'elle commençait à confondre avec les guirlandes qui l'attiraient de plus en plus fort. elle n'aurait peut-être pas du tant charger le joint — à moins qu'elle n'ait descendu trop de bouteilles en verre dans la grisaille de sa chambre d'hôtel. de nouveau, un rire mécanique la parcourut et elle tira une seconde latte avant de replacer le bout du pétard devant la bouche de parker.

jane, right ?
oh, i can be jane for tonight if you'll be tarzan.
comment t’as entendu parler de cette soirée ? c’est censé être top secret, uniquement pour les gens du coin.

ses sourcils noirs se soulevèrent dans son front pale, puis se rejoignirent en dessinant une ride en leur beau milieu. elle fouilla sa mémoire. elle avait le vague souvenir de @chad siringo évoquant la soirée, mais elle était certaine qu'il n'avait pas été le premier à lui en parler. peut-être qu'elle s'imprégnait de dupree au point où la ville elle-même lui parlait, l'attirant dans ses filets, la gardant auprès d'elle ? go to dupree avait soufflé la très vieille femme, et désormais le vent lui soufflait d'autres directions, go to the party, go to the hangar, go to the lake, go to the motel's lobby, go to the skate park — il fallait vraiment qu'elle ralentisse la cadence.

i'm a local, décréta-t-elle.
tu connais le mot de passe pour entrer, au moins ?

et de nouveau il la prenait de court. elle faillit s'étouffer sur le rire qui la prit alors qu'elle avait oublié de respirer une petite seconde.

c'est poynter, le mot de passe.

et elle l'attira vers les tentures. elle comptait sur @parker o'brien pour la suivre sur la base d'une relation naissante, narquoise et enfumée, et pour la faire entrer dans ce fichu hangar si mot de passe il y avait.

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Parker O'Brien
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Ce fut plus fort que lui. Malgré ses airs de ne pas en avoir à foutre grand-chose de quoi que ce soit, il ne put s’empêcher de la jauger de la tête aux pieds et des pieds à la tête, non pas comme un homme qui la déshabille du regard mais comme un garçon parfaitement insecure qui avait pris le pli d’évaluer l’adversaire, quelle que soit sa forme et son genre. Could he trust a smile like hers ? Il n’aimait pas cette sensation qu’il se laissait berner par ce qui semblait être une authentique désinvolture, une liberté sauvage sans artifices, et en même temps, c’était bien ce qu’elle lui inspirait, à ne pas se formaliser de ses attaques injustifiées, à ne pas calquer son ton sur le sien, pour lui rendre la monnaie de sa pièce, comme si l’acidité de ses propos s’évaporait à l’instant où ils s’échappaient de ses lèvres.
— Je sais pas lire.
Que pouvait-il rétorquer à cette assertion livrée avec nonchalance, un joint tendu entre eux comme un gage de paix ? Parker ne se défit pas de son air méfiant pour autant, fit la moue, et finit par accepter l’offre. Sans quitter @Jean Sonders des yeux, il porta le joint à ses lèvres et tira une bouffée. Ses poumons se gonflèrent d’un air empoisonné et il retint un instant son souffle avant d’expirer lentement, une ombre de satisfaction lui passant sur les traits, alors qu’il se disait qu’il devait s’agir d’herbe cultivée par une Fae de l’Aurore — il n’y avait qu’elles pour distribuer un produit d’une telle qualité.
Il s’abstint toutefois de la complimenter ou même de la remercier, évidemment. Opta plutôt pour une remarque insidieuse qui entraina un silence entre eux, avant que la jeune femme revienne à la charge avec ce large sourire que Parker lui connaissait depuis leur première rencontre — avait-on idée de sourire comme ça, à tout bout de champ ? Ça devait forcément cacher quelque chose, de louche, obviously. Il devina la présence d’une personne dans la tête de Jean, sans parvenir à l’identifier. Elle ne devait pas avoir songé à un prénom, plutôt à une image, sinon il aurait peut-être pu déceler l’origine de son silence. Whatever. Why do you care ? songea-t-il pour lui-même, à nouveau sur le qui-vive.
— T’es censé être ma copine pour la soirée, surtout !
Un ricanement incrédule lui échappa avant qu’il ait pu le ravaler et il secoua la tête :
— Dans tes rêves. J’ai mieux à faire.
Ce qui était un mensonge, naturellement, mais elle n’avait pas besoin de le savoir, ni ne sembla même s’en soucier, alors qu’elle le bousculait et récupérait son joint d’un geste habile. Venant de n’importe qui d’autre, sans doute se serait-il braqué, vexé, renfrogné, mais elle dégageait un parfum agréable et il n’arrivait pas à la faire fuir, ce devait être un signe, non?
— Oh, I can be Jane for tonight, if you’ll be Tarzan.
Pour la première fois, le sourire de Parker perdit de son amertume et il pinça les lèvres sur l’extrémité du joint tendu, lâchant de sa bouche encombrée :
— Un. Je suis pas gaulé pour être Tarzan. Deux. T’es pas trop mon style. No offense
Loin de lui l’idée qu’elle lui faisait des avances mais autant qu’il mettre les points sur les i avant qu’ils pénètrent dans l’usine désaffectée surpeuplée. Il fit d’ailleurs allusion à la soirée pour changer de sujet, alors qu’il tirait une nouvelle fois sur la cigarette améliorée, décelant son effet libérateur — couplé à l’alcool qu’il avait sifflé quelques minutes plus tôt, c’était parfait.
Peut-être qu’il allait passer une bonne soirée, finalement.
— C’est Poynter, le mot de passe.
La fumée du joint lui sortit par les narines lorsqu’il s’étouffa et il lâcha, au milieu d’une quinte de toux un I hate you qui aurait pu signer la naissance d’une amitié indéfectible s’il avait eu le loisir de se pencher sur la question, mais Jean l’emmenait déjà vers l’usine et Parker s’empressa de griller le joint avant de le jeter sur le béton abimé juste avant d’entrer dans l’étouffoir qu’était la soirée.
La transition entre la nuit étoilée à l’air libre et l’obscurité traversée par les spots colorés donna l’impression à la demi-fae qu’iels avaient basculé dans l’antre des Enfers. La chaleur soudaine ne fut pas le seule fautive : la proximité des corps, la musique à plein volume et surtout les échos des pensées s’abattirent sur sa cage thoracique comme une enclume et Parker cligna des paupières pour chasser l’élan de panique qui lui traversa le corps. Il chercha Jean du regard, scrutant les ombres mouvantes qui le cernaient, persuadé qu’il pouvait déjà la maudire d’être une menteuse, une traitresse, une profiteuse qui s’était servie de lui, avant de voir qu’elle se trouvait juste à deux pas de lui.
I hate people, s’exclama-t-il pour lui-même, tellement bas que sa voix se noya dans le brouhaha. J’ai besoin d’un verre. Ou de dix, ajouta-t-il, plus fort, à l’adresse de  la jeune femme, mimant une boisson, au cas où elle ne l’entendrait pas, au milieu de cette avalanche de sons divers.
Mais alors qu’il attendait de voir si Jean hochait la tête ou haussait les épaules, son regard fut attiré par une silhouette en arrière-plan, qu’il ne remarqua que parce qu’elle se tenait étrangement immobile au centre des danseurs, comme si elle n’appartenait pas au même espace-temps ou sortait tout droit d’une scène de film centrée sur elle.
Parker ne reconnut pas immédiatement l’inconnu (@Angel Lynch) du Retro Neon, mais lorsque son esprit embrumé s’attacha aux traits ténébreux du jeune homme, une bouffée de chaleur lui monta au visage.
Thanks Cabeswater, it’s dark in here, fut sa seule pensée cohérente alors qu’il sentait son coeur s’emballer, oubliant momentanément où il était et que le monde auteur d’eux continuait à tourner.

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Angel Lynch
Angel Lynch


pseudo : rizwans.
credits : nathan niehaus — ange morose <3 (ava), kidd (gifs).
fae house : half dawn, half twilight.
disposition : playing with fire (literally).
love life : staying delulu is the solulu.
warnings : comportement obsessionnel et possessif, incendie et feu, violence (évoquée), activités illégales.
rp : 600/1000+ mots, je fais au mieux que ce soit pour le rythme et l'ordre.
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Fée
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tw - angel being a weirdo and a walking red flag (mais pas pour longtemps, promis)

Tonight was the night.
Angel ne l’avait pas décidé. Comme souvent avec lui, tout était question d’opportunité : une poche ouverte, un sac laissé sans surveillance, et il tendait la main sans se soucier des conséquences, quitte à s’y brûler les ailes - quitte à y brûler, au sens littéral, les flammes s’échappant de ses doigts, l’incendie qui brûlait en lui s’échappant dès qu’il le pouvait, comme doué d’une volonté propre. Ce soir, il tenterait de contenir les flammes mais elles lui chatouillaient déjà le bout des doigts. Une gerbe d’étincelles lui avait glissé des mains un peu plus tôt, alors qu’un type ivre l’avait bousculé.
Une chance pour le gêneur qu’Angel Lynch ait déjà quelqu’un d’autre dans son viseur.
Tonight was the night, mais à la différence d’un vol à l’étalage, il attendait patiemment, tapi dans l’ombre, un sourire de loup flottant sur ses lèvres depuis qu’il avait repéré, well, sa proie. Il ignorait s’il devait leur rencontre fortuite à des ficelles féeriques ou tout simplement à l’inéluctabilité mathématique des rues de Dupree, qui finissaient visiblement par toutes se croiser à un moment ou un autre, et il s’en fichait royalement. Mais il était là, assis sur un muret, le visage éclairé par la lumière d’un écran de téléphone. Angel se tenait à distance respectueuse, enveloppé dans une obscurité relative - assez pour rester à l’abri des regards indiscrets, mais sans se cacher non plus, car ce n’était pas son intention. Il n’avait qu’un pas à faire pour se révéler à la lumière des lampadaires, qui se déversait en bris plus ou moins hasardeux dans cette ruelle trop encombrée pour que ce soit un hasard. 

Il avait vaguement entendu parler de la soirée - et plus vaguement entendu parler de la raison de son existence. Malgré son peu d’intérêt pour le mondée féerique, il devait avouer que l’idée que ses congénères se réunissent en pleine forêt pour danser au clair de lune autour d’un cercle en pierres (ou quelque chose du genre, il ne pouvait compter que sur les explications - particulièrement bancales - de Kendall) titillait sa curiosité. Seule l’idée de se perdre (à nouveau) en forêt l’avait convaincu de rebrousser chemin et de rôder en ville ce soir, à l’affût d’un pigeon inattentif qui lui permettrait de s’offrir une bière, the legal way, ou d’acheter une bricole pour se distraire.
Mais à la place, il était tombé sur lui. 

Lui. L’inconnu de l’arcade. Angel n’y connaissait rien en art, mais il reconnaissait les contours d’un tableau de maître, la délicatesse des cils d’or, le bleu de glace de ces yeux lointains. Et comme tout bon voleur, il devait le faire sien, le subtiliser au reste du monde.
Avant que quelqu’un d’autre ne lui dame le pion, comme la petite brune aux cheveux courts venait de le faire, surgie de nulle part. Pris de court, Angel n’eut d’autre choix que d’observer le petit jeu entre son tableau de maître et la voleuse, et les regarda s’éloigner vers une petite porte, devant laquelle s’agglutinaient des petits groupes.

Hell no. Hell fucking no! Angel tressaillit. Sans réfléchir, il sortit de sa cachette, sa haute silhouette désormais illuminée par la lumière huileuse des lampadaires. Who the fuck is that? His girlfriend? Non… Il l’aurait su. Il l’aurait vu. Il n’avait pas pu se tromper à ce point. Au bout de ses doigts, il sentit le crépitement familier d’une flamme en colère et il eut toutes les peines du monde à l’étouffer. Dans d’autres circonstances, il n’aurait pas eu tant de difficultés à faire cramer les environs mais là… Non, il fallait qu’il rattrape le coup, surtout que le duo venait de s’engouffrer par la porte et qu’il venait de les perdre de vue. Damnit. Angel accéléra le pas. Il joua des épaules et des coudes sans se soucier une seule seconde des réclamations qui éclataient à chaque fois qu’il marchait sur un pied ou qu’il dépassait un groupe dans la file, gratifia d’un doigt d’honneur un type qui tenta (vainement) de s’interposer et parvint finalement jusqu’à la porte encadrée de tentures (fancy!). L’entrée se faisait-elle sur invitation ? Who cares. Il rentra la tête dans les épaules, se glissa au milieu d’un groupe (ignorant une nouvelle fois les protestations) et pénétra à l’intérieur de l’usine, in like a thief.
Boom-boom-boom, les basses résonnaient à l’intérieur de son crâne, se répercutaient en échos dans le creux de sa cage thoracique. Ici, il était dans son élément et pourtant, la tension dans ses épaules ne se relâcha pas. Pas tant qu’il n’aurait pas retrouvé…
À nouveau, il joua des coudes, se fraya un chemin d’épaules et de « hey, watch out! » à travers la foule dense et mouvante. Son coeur se mit à accélérer. Si jamais il tombait sur lui et la petite brune en train de danser ou pire encore… What, Angel? Will you set fire to the whole place? Very mature! Il pouvait entendre le soupir agacé de Dillon, les yeux qui roulaient derrière le verre des lunettes. Avait-il finalement pris tant d’importance qu’Angel n’était plus capable de préparer un sale coup sans que sa conscience ne s’éveille ? Il chassa la voix de son adelphe pour se concentrer pour jeter un regard circulaire autour de lui, immobile au milieu des danseurs, insensible aux mouvements, à la fièvre, à la musique.
Jusqu’à ce que leurs regards se croisent, par chance, par hasard.
Le coeur d’Angel fit une embardée, lui qui d’habitude ne s’agitait jamais vraiment - à moins, peut-être, que sa propre vie ne soit en danger. L’était-elle ? L’ange mystérieux signerait-il son arrêt de mort ? Le sourire de loup reparut. Si sa mort devait arriver par son bel inconnu, alors qu’elle vienne lentement et si possible du poison qu’il goûterait sur ses lèvres. How delicious would that be, songea Angel. Mais qu’ils vivent, avant, qu’ils vivent jusqu’au bout de la nuit, au moins. Lentement, il avança, chaque pas plus félin que le précédent, jusqu’à ce qu’il parvienne enfin à hauteur du jeune homme.
Face à face.

Finally.
Angel prit son temps. Il contempla le visage délicat, considéra chaque détail - les yeux bleus, les boucles qui moussaient sur le front, la peau d’albâtre - et s’arrêta un instant sur la bouche rose et boudeuse. Le sourire d’Angel s’accentua, creusa des fossettes démoniaques dans le pli de ses joues. « Qu’est-ce que tu bois ? » demanda-t-il, sans se présenter, comme si sa présence s’expliquait d’elle-même. Une présence en périphérie le fit - à contrecoeur - lever les yeux et il remarqua la petite brune, qu’il ne voulait pas encore qualifier d’intruse, histoire de ne pas déplaire à l’élu de son coeur. « C’est ta copine ? » s’enquit-il, sans se préoccuper d’une quelconque politesse. Mais qu’importe la réponse, ses intentions restaient les mêmes. Fire, set, match.

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saw you out my peripheral, had to stop and do a double-take, this tension, we could cut it with a razor, can't stop it if it's only human nature.


en pr chaotique et désordonnée jusque fin décembre, thanks for understanding. <3
Jean Sonders
Jean Sonders


diary :
strike the match Ffa673ab05f27450aa5eabcda910561cbd324b43

chad · rufus · parker · mabel · you?

pseudo : blue (al/il/elle)
credits : alice pagani (av bambi eyes · sg siren charms)
fae house : bright (aurore qui s'ignore)
disposition : communication animale
love life : ot3 incoming, lit ouvert
warnings : décès récents, langage cru
rp : team tortue, pas dans l'ordre, longueur variable, fr et en possibles
1er sujet posté !
Bright
Entre deux mondes...
Fait vivre un pré-lien
Badge Spring 2023
Life of the party
Bec sucré
Tea Addict
Coffee Nation
oiseau de nuit
one year of ftf

   
parker & jean — ÉQUINOXE DE PRINTEMPS 2023 dans tes rêves. j’ai mieux à faire.

un véritable ricanement échappa à jean. oui, clairement, il avait l'air d'attendre quelqu'un.e et pas de se cacher du monde, pas de se préparer à affronter un adversaire imprécis. oui, clairement, il avait de grands plans pour cette soirée et elle risquait, clairement, de les mettre en péril si elle continuait à lui coller aux basques.
(non.)
mais elle n'en avait cure et dans le fond devinait qu'insister sur ce point n'était pas une bonne idée. de toute façon, son tempérament naturel, aidé par le cannabis qui lui commentait à lui monter à la tête, la portait déjà vers d'autres sujets.

un. je suis pas gaulé pour être tarzan. deux. t’es pas trop mon style. no offense.
none taken, tout le monde ne peut pas avoir bon goût.

d'un geste au ridicule assumé, elle repoussa ses cheveux derrière son épaule, imitation des pestes dans les films hollywoodiens pour jeunes ados. elle lui offrit un gigantesque sourire, le regard net dans ses yeux à lui. il ne lui fallut qu'une seconde pour enchaîner :

tho i wouldn't say you don't have his body type. i mean, i haven't seen underneath this shirt but have you seen the 2003 adaptation? i think it was a tv show. that boy was a twink if i'd ever seen one.

et elle se mit à piailler, piailler, piailler, raconter n'importe quoi jusqu'à ce que la soirée revienne au centre de la conversation. mot de passe ? quel mot de passe. jean était sûre à 80% qu'il se fichait d'elle. les 20% restants la poussèrent à le fixer en plissant des yeux, comme les gens qui en suspectent d'autre dans les cartoons. de toute façon, elle ne comptait pas le lâcher de si tôt. elle lia leurs bras et le poussa vers l'entrée du hangar.

i hate you.

jean repartit d'un grand rire ; elle connaissait ces déclarations d'amour, en était familière, en était régulièrement l'autrice. elle laissa son nouveau meilleur ami écraser le mégot sous son talon sans arrêter leur course vers le bruit et la foule. l'excitation vibrait sous son épiderme.

la transition se fit brusquement, brutalement. l'air frais et mouvant fut remplacer par une moiteur étouffante en un clin d’œil. le contact entre leurs deux corps rompu au même moment par une bousculade n'aida en rien et jean s'immobilisa dans le passage les quelques secondes qu'il lui fallut pour repérer les boucles blondes de parker.

j’ai besoin d’un verre. ou de dix.

jean retrouva immédiatement son sourire et donna des épaules pour rejoindre le garçon dans la foule.

faut que tu t'accroches aussi, j'ai pas les muscles pour te retenir à moi seule face à tout ce monde !

joignant le geste à la parole, elle renoua leurs mains et le tira derrière elle vers le bar, sans se rendre compte de l'échange de regards qui avait lieu dans son dos. sans savoir ce qui se jouait dans l'esprit de parker, sans se rendre compte qu'elle se retrouvait au milieu de deux garçons qu'une tension infinie liait. sans savoir qu'elle entrait dans la cour des fae, et les risques qu'elle encourrait ce faisant.

tu bois quoi ?

dès qu'il lui eut répondu, elle le déposa tout contre le comptoir, sur lequel elle se pencha - grimpa presque - pour attirer l'attention de qui servait ce soir-là, dans ce lieu, pour cette soirée qu'elle devinait peu légale. pourtant, l'organisation était à la hauteur et il ne fallut que quelques minutes pour qu'elle fasse demi-tour sur elle-même avec leurs deux verres...

pour se retrouver nez à nez avec un brun aux traits droits et harmonieux (@angel lynch). elle l'aurait trouvé joli s'il n'avait pas un sourire de diable collé aux lèvres et une attitude étrange vis-à-vis de parker. jean fronça le nez et s'approcha de son nouvel ami en lui mettant son verre dans les mains. ce faisant, et sans même le remarquer, elle se plaça légèrement devant lui, comme si son frêle corps de poupée pouvait le protéger du prédateur qu'elle devinait face à elleux.

c’est ta copine ?

décidément, le couple potentiel qu'elle formait avec parker revenait beaucoup sur le tapis, ce soir. mais là où l'idée l'avait fait rire quelques minutes avant, ce coup-ci, la brune n'esquissa pas même un sourire. elle était prête à rouler des pelles au blondinet s'il lui faisait comprendre qu'elle devait jouer à ce jeu-là. sur ses gardes, elle restait attentive au langage - verbal et corporel - de @parker o'brien, et porta le goulot de sa bouteille de bière à ses lèvres.

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those who dream - - in the light, in the dark, take a breath, fall apart, i don’t wanna waste the night alone, while my head gets heavy and my heartbeat stops
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