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backwoods

Kendall Lynch
Kendall Lynch


diary :
-ˏˋ kendall ˊˎ-
fossenbrate
mental cruelty
0:43 ───ㅇ───── 1:50

fichejournalmoodboardplaylistemersonangelgreysonnashzephyroslogan

pseudo : ange (iel/ellui).
credits : taylor russell (awona ♡).
fae house : aurore.
disposition : umbrakinésie.
love life : *cries in lesbian*
warnings : négligence parentale, occasionnelles mentions d'alcoolisme, violence verbale et physique.
rp : aléatoire, 300-700 mots, fr/eng.
Fée
Love, trust and pixie dust !
Fait vivre un pré-lien
1 mois de love !
Serial topic poster !
Badge Summer 2023
Badge Fall 2023
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Cat Lover
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oiseau de nuit
Aime la randonnée
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Aime la vie en ville
Life of the party
Dépensier.ière !
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Bec sucré
Troublemaker
Le sport, c'est la vie !
Trainer (It's Called Art)

   
backwoods
trope chef prompts n°6 & 1
tw aucun.

Kendall s’avance dans ce qui s’apparente à un vieux sentier dessiné par le temps et les intempéries, un long reptile de terre humide qui va là où bon lui semble à travers les arbres et les pierres rongées par le lichen. Ça doit faire plus d’une heure qu’elle se balade en forêt, toute trace de civilisation laissée derrière elle et à présent remplacée par le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles. Dans son angle mort, à quelques pas d’elle, elle devine le corps de @Angel Lynch  penché sur son téléphone ou bien sur elle ne sait quoi à ses pieds, quelque part sur le tapis de brindilles et d’aiguilles de pin. Dans les entrailles de la vieille Sherdale, qui sait ce qu’on peut dénicher si on prend la peine d’observer ce qu’on a sous les yeux?
Trop souvent, les gens ne se soucient que de se rendre du point A au point B, incapables d’apprécier leurs semblables et le décor qui les entourent, et par les gens, elle entend 99% du temps les humain·es. Une remarque qu’elle se garde de prononcer à haute voix, naturellement. L’insouciance a beau la caractériser, elle se doute qu’elle aurait droit à une visite des fameux hommes en noir dans un avenir proche si elle laissait entendre ne pas appartenir à la race humaine, sans oublier qu’il semblerait y avoir une loi non-écrite à ce sujet au sein de la communauté féérique. Quand elle en a fait part à Dillon des années plus tôt, iel a roulé les yeux si fort qu’elle a craint qu’ils sortent de leur orbite. You dumbass, I can’t believe you even considered saying that out loud.

Elle ne peut s’empêcher de jeter un œil à Angel. Non, ce n’est certainement pas ce clown qui se permettrait de lui faire la leçon, et heureusement. Pas sûr qu’elle serait restée si longtemps avec ces deux-là si ça avait été le cas, même si évidemment, une partie d’elle-même se sent reconnaissante envers son aîné de la ramener à la raison de temps à autre. Une petite, très petite, lilliputienne même, partie. Il ne faudrait pas que Dillon aille s’imaginer que ses sermons sont les bienvenus, quelle horreur. Déjà qu’il avait l’air réticent à les laisser s’aventurer seuls dans la forêt aujourd’hui. Mais il faut croire qu’à deux, Angel et elle ont su se montrer assez convaincants, l’un de leurs arguments étant que ce serait vraiment trop dommage de louper la randonnée du jour, pour reprendre l’expression exacte utilisée sur le tableau d’affichage, près d’un des restaurants du coin. Apparemment, ça fait partie des activités de l’été de Dupree et ce n’est pas Kendall qui va s’en plaindre, elle qui s’ennuie déjà après quelques semaines à mariner dans ce patelin.
Mais bon, elle suppose que ça pourrait être pire. Au moins, il y a une source dans les environs comme les rumeurs le laissaient entendre, la preuve en est qu’elle peut de nouveau utiliser son don sans aucun problème. Un sourire malicieux joue sur ses lèvres au souvenir de la grand-mère de tout à l’heure qui jurait au reste du groupe avoir vu une ombre, oh mon dieu, bouger. Welp, I think you spent too much time admiring that mushroom back there, lady, a-elle chuchoté dans l’oreille d’Angel en tentant de toutes ses forces de ne pas éclater de rire. C’est peu de temps après cet incident que les deux faes ont décidé d’un commun accord d’emprunter un sentier différent du reste du groupe. Pas question de marcher à la queue leu leu comme des moutons pendant tout le reste de la randonnée.

Kendall écarte une énième fougère du revers de la main et souffle un bon coup. Les moustiques tournent autour de sa tête par dizaines et leur bourdonnement incessant lui donne envie de s’arracher les cheveux. Mais bon, il faut bien continuer. Elle enjambe donc le tronc d’arbre abandonné devant elle et remarque que le sentier qu’elle et Angel suivent depuis tout à l’heure disparaît bêtement et, plus inquiétant encore, que la forêt semble soudainement très silencieuse. Trop peut-être. Les oiseaux ne chantent plus. Le vent ne bruisse plus. — Hey Angel, get off the phone! I think we should head back, qu’elle crie en tournant la tête, histoire que son ami l’entende. Elle refuse de dire qu’ils sont perdus, même si de façon objective, c’est probablement ce qu’ils vont devenir s’ils continuent sur cette voie. Mais s’ils retournent sur leurs pas, ils pourront aisément rattraper le groupe qui avance à la vitesse d’une tortue. Enfin, en théorie. En pratique, ça risque d’être autre chose.

_________________
you're not so hard to forget
with all the lights out.
Angel Lynch
Angel Lynch


pseudo : rizwans.
credits : nathan niehaus — ange morose <3 (ava), kidd (gifs).
fae house : half dawn, half twilight.
disposition : playing with fire (literally).
love life : staying delulu is the solulu.
warnings : comportement obsessionnel et possessif, incendie et feu, violence (évoquée), activités illégales.
rp : 600/1000+ mots, je fais au mieux que ce soit pour le rythme et l'ordre.
1er sujet posté !
Troublemaker
Bec sucré
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oiseau de nuit
La famille, c'est important
Fée
Love, trust and pixie dust !
Bikers do it better
one year of ftf

   
La randonnée n’était bien sûr qu’un prétexte. L’intérêt d’Angel pour la nature - environnante ou en général - atteignait des sommets inversés, mais si cela lui permettait d’échapper à l’attention scrutatrice de Dillon pendant quelques heures, il se montrerait plus attentif que le plus enthousiaste des Boy Scouts. Sage comme une image, avait-il promis à son adelphe d’adoption avec un sourire de squale, malheureux-se Dillon dont le pli au milieu du front semblait creusé à même la peau, vieilli-e avant l’heure par les bêtises de ses cadets, ployant sous le poids d’une responsabilité dont Angel se dédouanait sans aucune culpabilité. Ce n’était pas son rôle de jouer les mères-poules. 

Lui, il était plutôt du genre loup dans la bergerie.

Sa proie lui occupait d’ailleurs l’esprit alors qu’il suivait Kendall d’un pas traînant, butant de temps à autre sur une racine ou sur une pierre, ne levant la tête que pour gratifier ses conneries d’un pouce en l’air et approuver leur changement d’itinéraire. Et malgré son manque d’intérêt pour la randonnée, il ne pouvait pas nier ce bourdonnement, cette étrange sensation qui courait sous ses doigts, le long de sa peau, alors qu’ils s’enfonçaient toujours un peu plus dans les sentiers et que la canopée au-dessus d’eux s’épaississait, ne laissant plus passer que de minces rayons de soleil, toile de soie et de lumière lointaine. Damn, this source is strong. Était-ce parce qu’ils avaient passé tant de temps loin d’une source ces derniers mois qu’Angel sentait presque son sang bouillir au fur et à mesure qu’ils prenaient tours et détours dans la forêt ? Ou Cabeswater était-il une source semblable à nulle autre, si puissant qu’ils n’avaient pas eu d’autre choix que de venir à Dupree, convoqués malgré eux par un appel silencieux et invisible, leur nature féerique impossible à réprimer, domptés par quelque chose de plus fort, plus profond qu’eux ? 

Don’t know, don’t care. Angel flottait loin de ces préoccupations. 

Dupree avait commencé comme tous les patelins paumés qu’il avait écumé : sans intérêt, bourgade tout juste bonne à lui remplir les poches avant de disparaître ailleurs, où le cycle se répéterait - jusqu’à ce qu’il se fasse prendre, ou qu’il perde tout intérêt pour son art. Il n’existait après tout qu’un nombre fini de poches à détrousser et de portefeuilles à vider dans un périmètre donné. Et Angel exerçait ses talents depuis si longtemps que viendrait forcément un jour où l’ennui finirait par asphyxier le frisson - ce n’était qu’un compte à rebours, au terme duquel il reviendrait à Dillon de contenir l’explosion. Good luck, then.
Mais Dupree était différente. Dupree était, en fait, intéressante. 
Et l’objet précis de son intérêt occupait justement l’espace de l’écran - fêlé - de son téléphone (volé). Privé de réseau depuis un bon moment, Angel faisait défiler les mêmes clichés en boucle, des photos du compte officiel de l’arcade locale. Au premier ou en arrière-plan, capturée par un photographe zélé, se découpait une silhouette qui ne quittait pas son esprit depuis qu’il l’avait croisée. Du pouce, il effleura les joues pixelisées, agrandit les yeux d’un bleu perçant, au tranchant glacial éprouvé contre sa propre flamme comme une lame.
Hey Angel!
La voix de Kendall l’arracha à sa contemplation et dans un mouvement brusque, il ferma l’application par erreur. Shit, no. Lorsqu’il appuya à nouveau sur le logo, toutes les photos avaient été replacés par un carré noir, affichant un implacable please retry at a later time. Angel releva un regard sombre vers sa compagne, dont la silhouette semblait à moitié avalée par les troncs et les branches des arbres, plus touffues, plus noueuses que lorsqu’ils avaient commencé leur marche. I think we should head back. « Head back? » s’étonna-t-il en haussant un sourcil. Il rangea son téléphone désormais inutile dans sa poche et esquissa un sourire au pli moqueur. Bébé Kendall avait-elle donc si peur du grand méchant loup ? Ça ne lui ressemblait pas… En quelques enjambées souples, il la rejoignit, passant au travers de buissons épineux et de nuées de moustiques qu’il aurait bien réduit en cendres d’un claquement de doigts (de fée). « Don’t tell me you miss Dillon already. » se moqua-t-il, sarcastique, en parvenant à côté d’elle. Et pour la peine, il se permit un petit coup de coude, privilège d’aîné, histoire de rappeler à Kendall 
Soudain, un frisson lui caressa la nuque et Angel se retourna à moitié. Hallucinait-il ou venait-il de surprendre une… forme disparaître derrière un tronc d’arbre ? Et était-ce un rire qu’il venait d’entendre, lointain mais espiègle ? « Kendall, stop playing with your stupid shadows. » gronda-t-il en se retournant vers la jeune femme. Sans attendre, sans se soucier non plus de s’ils étaient observés ou pas, Angel ouvrit la paume et fit crépiter une étincelle, qui se mua en une flamme mince et agitée. Quand Dillon n’est pas là, les souris dansent, ou quelque chose du genre, right ?
Kendall Lynch
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Étrange. Pourquoi déployer tant d’efforts pour construire ce sentier si c’est pour l’abandonner au beau milieu de nulle part? Ça ne fait aucun sens. À moins que ce ne soit Mère Nature qui se soit chargée d’en effacer une partie au fil des années, ronce par ronce, fougère par fougère, juste pour prouver son emprise sur les fragiles constructions humaines établies contre son gré sur son territoire. Un cul-de-sac, c’est tout ce qu’elle leur a laissé comme avertissement. Impossible d’aller plus loin, faites demi-tour. Mais bien sûr, des clowns comme Kendall et Angel Lynch ne sont pas du genre à écouter ce genre d’avertissement, quand bien même il en irait de leur bien-être, voire de leur survie. C’est donc sans aucune surprise que son adelphe choisit de se moquer d’elle lorsque la jeune fae évoque l’idée de retourner sur leurs pas. Une idée sensée, trop pour ressembler à la Kendall qu’il connaît, elle le sait bien.

Mais quelque chose dans le sombre et sinistre tableau la met mal à l’aise, sans qu’elle n’arrive à mettre le doigt dessus. Les arbres tout autour jusque-là protecteurs deviennent menaçants, passant d’un havre de paix à un huis clos étouffant. — Pfft, me? Never. Just seems dumb to me not to stay on the trail is all. Okay fine, elle l’admet, malgré sa nature féérique et son amour de la nature qui en découle, elle a toujours préféré la ville à la campagne, probablement parce que c’est ce qu’elle a toujours connu. Pas forcément une grande métropole, non, juste un lieu où on peut marcher tranquillement sans risquer de trébucher sur de la bouse fraîche du jour ou de tomber sur un animal sauvage et potentiellement dangereux. Contrairement à ce qu’on peut croire de prime abord, Kendall Lynch n’est pas totalement dénuée d’instinct de survie. Angel non plus si elle se fie à sa voix soudainement tendue qui lui laisse penser qu’il vient à son tour de se rendre compte de l’aura lugubre de la forêt. — I’m not doing anything, réplique-t-elle entre ses dents, appuyant sur chaque mot. L’écho du rire tourne dans sa tête comme un énième avertissement de rebrousser chemin. Combien leur en faudra-t-il pour qu’ils les prennent au sérieux? Un mouvement brusque, insidieux, attire son attention sur un arbre juste derrière elle, impossible d’apercevoir la moindre silhouette, mais elle est persuadée que quelque chose se tient là, derrière ce tronc, à les épier. — Please tell me you saw that too, murmure-t-elle dans un souffle quasi inaudible. Sans s’en rendre compte, elle se rapproche de son frère, car comme on dit l’union fait la force… ou quelque chose comme ça.

Elle observe le feu s’embraser dans le creux de la main d’Angel, un spectacle qu’elle connaît par cœur pour l’avoir vu au bas mot des centaines de fois. Mais jamais n’en a-t-elle été si reconnaissante qu’en cet instant. Pour une fois, elle accueille la lumière qui naturellement repousse les ombres autour d’eux. Et puis, peu à peu, une pensée inquiétante se fraye un chemin jusqu’à son esprit : cette flamme, n’est-ce pas la meilleure des façons que d’attirer d’autres créatures jusqu’à eux? Un rire nerveux la secoue. Non mais, elle se croit dans un film d’horreur ou quoi? Ridicule. À son âge, en plus. Elle soupire bruyamment, puis se tourne vers Angel. — Okay, this is dumber than us not staying on the damn trail. It’s getting a little dark, our imagination’s just playing some tricks on us. I’m sure it’s just a deer or something. Malgré la peur qui lui tord le ventre, elle fait un pas en avant, puis deux, puis trois, en direction de l’arbre. Encore un peu et ils en auront le cœur net. Encore un peu et ils riront de s’être imaginé le pire des scénarios pour un vulgaire cerf. Au moment où elle contourne l’arbre, elle déclare d’une voix assurée : — And sure enough, it’s just a… Sa voix s’évanouit d’elle-même, avalée par la vision qui lui fait face : une créature de plus de deux mètres, au corps velu et aux pattes armées de longues griffes. — Oh fuck, a bear.

Son cœur sur le point d’imploser, elle tente de se souvenir de ce qu’il faut faire et ne pas faire (ne pas quitter l’animal des yeux? ou au contraire tout faire pour ne pas croiser son regard? courir en diagonale? faire lae mort·e? pleurer?), mais tout ce que son cerveau lui envoie comme message pour sauver sa misérable peau, c’est de prendre ses jambes à son cou. Et de hurler. Surtout de hurler, en fait. Elle recule lentement, très lentement, avec l’ours qui avance vers elle à son tour, tous deux entraînés dans une danse qui pourrait très facilement devenir macabre. — Angel, what do we do?! Do you think maybe your fire could scare it off? Son dos percute un autre tronc d’arbre et elle se retrouve nez à nez avec l’ours qui la toise de ses yeux noirs, sa gueule entrouverte d’où luit l’éclat de crocs semblables à des couteaux. Une chose est sûre, il leur faut absolument s’éloigner de l’animal et soudain l’idée de s’aventurer hors du sentier balisé ne lui semble plus si stupide.

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